Paul Barjon passe son deuxième cut
Chitimacha Louisiana Open au Triomphe Golf & Country Club (du 23 au 26 mars 2017)
Après avoir loupé le cut des trois précédents tournois du Web.com Tour dont le dernier d’un coup au Panama, Paul Barjon a mis fin à cette série en se qualifiant pour les deux derniers tours du Chitimacha Louisiana Open auquel participent de célèbres joueurs comme l’Australien Robert Allenby (22 victoires professionnelles), le Suédois Daniel Chopra (14 victoires), l’Américain Jason Gore (12 victoires) ou encore l’Américain Shaun Micheel, vainqueur de l’USPGA en 2003. C’est dire le niveau du Web.com Tour.
Levé très tôt, hier matin, pour prendre son départ à 7h30, le Néo-Calédonien a concédé un premier bogey au 4. Il a raté son coup de fer 7 pour le green et un chip moyen lui a laissé un putt de deux mètres qu’il n’a pas enquillé pour le par. Mais, au départ du par 3 du 6, il a tapé un magnifique coup de fer 7 qui s’est arrêté à cinq centimètres du trou pour un birdie donné.
Sur le par 3 suivant (le 8), il a utilisé le même fer mais, cette fois, sa balle s’est immobilisée à 1,2m. Il a rentré le putt pour se retrouver à – 1. Paul Barjon a conservé ce score sur les cinq premiers trous de son retour. Puis, au 15, à 100m du drapeau, il est resté court et n’a pas glissé le putt d‘1,5m pour le par.
Sur le 16, il a manqué de précision sur son attaque de green. A quatorze mètres du trou, il a pris trois putts pour un troisième bogey et un score de 72 (+ 1).
Avec un total de 138, Paul Barjon se situe à la trente-sixième place à neuf coups du nouveau leader, l’Américain Casey Wittenberg. Il a perdu un peu de terrain mais, reste à cinq coups du podium et à seulement trois du top 10.
« Le vent était plus présent, aujourd’hui (hier), précise Paul. Ma frappe de balle a été bonne mais, pas mon putting de près. Sur le grand jeu, il a fallu prendre beaucoup plus de marge car les obstacles viennent vite, ici. J’ai mis en place la même stratégie qu’au premier tour mais, quelques putts ne sont pas tombés. Mais, c’était clairement un peu plus difficile que la veille. Je suis content de passer ce cut car j’en avais raté trois d’affilée. Ça fait donc du bien de franchir celui-là et surtout de ne pas être loin de la tête. »