Joël Stalter satisfait de son premier tour
Alstom Open de France au Golf National (du 3 au 6 juillet 2014)
En arrivant au départ du trou n°1 ce matin sur les coups de 9 heures pour disputer son premier Alstom Open de France, Joël Stalter était nerveux : « Le parcours est tellement dur et les mises en jeu si difficiles », lance-t-il pour expliquer cette légitime tension l’ayant saisi avant ce premier tour.
Le Lorrain a pourtant parfaitement débuté en réussissant un birdie sur le 1 en plantant un coup de fer 7 à un mètre du drapeau : « Ça ne pouvait pas mieux commencer », ajoute-t-il. Sur le par 5 du 3, il a expédié son deuxième coup dans un bunker de green et effectué une superbe sortie à un mètre pour un deuxième birdie (- 2).
Mais, sur le trou suivant, le néo-pro français a égaré sa mise en jeu dans les « foins » et dû se recentrer. Encore à portée de fer 7 du drapeau, il n’est pas parvenu à sauver son par. Sur le dernier par 5 de l’aller, il a déposé son coup de wedge à deux mètres du trou et enquillé le putt pour boucler ses neuf premiers trous en 34 (- 2).
Au 10, Joël Stalter a envoyé sa mise en jeu dans l’obstacle d’eau de gauche et concédé un deuxième bogey. Puis, au 12, son drive a terminé dans l’immense bunker situé à gauche du fairway duquel il n’a pas pu atteindre le green. Ces deux bogeys l’ont remis dans le par. Sur le 18, il pensait avoir accompli le plus difficile en plaçant son drive sur le fairway. Mais, son coup de fer 6 a plongé dans l’obstacle d’eau : « Ce deuxième coup est vraiment compliqué, reconnaît-il. Et encore, j’ai enchaîné wedge-putt pour un bogey. Ce parcours constitue un magnifique test de golf. J’ai bien joué et je suis content de ma journée. Elle me laisse une chance de passer le cut demain. Je reste dans le coup. Je profite de chaque instant pour engranger de l’expérience. » Il a signé une carte de 72 (+ 1) le situant aux alentours de la soixantième place.
Joël Stalter est retourné au practice cet après-midi pour travailler quelques coups dont il aura besoin demain pour se qualifier.
