Les Français ont effectué leur unique reconnaissance du parcours
European Nations Cup au Real Club de Golf de Sotogrande (du 5 au 8 mars 2014)
Après leur participation aux Internationaux d’Espagne, Paul Elissalde, Romain Langasque et Grégoire Schoeb n’ont pas effectué un long déplacement, contrairement aux filles arrivées de Valencia, pour se rendre de La Reserva au Real Club de Golf de Sotogrande, cadre habituel de l’European Nations Cup.
Rejoints hier soir par Edgar Catherine, ils ont reconnu le parcours aujourd’hui car, demain matin, il sera réservé au Am-Am, une compétition réunissant les meilleurs joueurs et joueuses de chaque nation associés à des invités. Puis, il sera fermé dans l’après-midi.
Sous le regard attentif de Christophe Pottier, trois d’entre eux ont découvert les difficultés de ce golf exceptionnel : « La principale, c’est les greens, affirme l’entraîneur de l’équipe de France. Ils sont très pentus et rapides, davantage que ceux des Internationaux d’Espagne. De plus, le vent très présent dans cette région les rend très fermes. »
Les quatre Français ont effectué dix-huit trous sans carte de score mais en remettant des balles, en passant beaucoup de temps sur et autour des greens. « Nous avons déterminé les zones à jouer et celles à éviter, poursuit Christophe Pottier. Car, la stratégie est hyper importante sur ce parcours. »
Déjà retenu dans l’équipe tricolore l’an dernier, Romain Langasque n’a pas été surpris par la qualité de son état : « Il est juste incroyable, confirme-t-il. Il reste très difficile et encore plus lorsque le vent souffle aussi fort qu’aujourd’hui. »
« Il est vraiment magnifique, ajoute Grégoire Schoeb. La « reco » s’est bien passée. Mais, je ne suis pas satisfait de mon jeu. C’est rageant. Après, nous avons disputé une petite pétanque contre les filles et nous l’avons gagnée. Comme gage, elles devront se rendre au restaurant habillées en garçons. »
La difficulté des greens du Real Club n’a pas échappé à Paul Elissalde : « Ils sont petits avec de nombreuses pentes et beaucoup plus fermes que ceux de La Reserva, précise le Biarrot. Les mises en jeu sont visuellement moins délicates que sur la Reserva. J’ai trouvé l’aller compliqué. Le vent ne nous facilitera pas la tâche. »
Le plus jeune de l’équipe, Edgar Catherine, a, lui aussi, remarqué la fermeté des greens : « Des tambours, lance-t-il. Même les coups de wedge sont difficiles à arrêter. Après notre partie, nous nous sommes entraînées sur des zones fantastiques. »
Anyssia Herbaut, Shannon Aubert et Mathilda Cappeliez, accompagnées de Stéphanie Arricau, ont également reconnu le parcours : « Il est parfait avec des fairways et des greens « nickel », déclare Anyssia. Il n’a pas grand-chose de commun avec celui d’El Saler qui est un links. »
Ne s’étant pas qualifiée pour les seizièmes de finale des Internationaux d’Espagne, Mathilda Cappeliez a disposé de quelques jours pour s’entraîner dans de bonnes conditions. La Haut-Savoyarde a apprécié le parcours de Sotogrande : « Il est vraiment très beau et de bonne qualité, confie-t-elle. Je suis en forme mais je verrai pendant le tournoi si mon jeu est présent car avec le vent, on ne sait jamais. »
La journée de demain sera consacrée au chipping et au putting ainsi qu’au « fignolage » de la stratégie avant le premier tour mercredi.