Phil Rowe : « Les Américains étaient trop forts cette fois-ci »
Palmer Cup au Wilmington Country Club (du 7 au 9 juin 2013)
Marié à une Française, Claire, rencontrée sur un tournoi du Alps Tour à Poitiers, Phil Rowe a vécu pendant quelques années entre Villeneuve-sur-Lot et Agen où sa femme exerçait la profession de juriste. Le couple a rejoint la Californie et Phil, l’université de Stanford en septembre 2010. Père de deux enfants aujourd’hui, il habite à Mountain View à deux pas du siège de Google. Mais, la France lui manque. Il aimerait bien revenir pour quelques semaines de vacances dans le Lot-et-Garonne ou en Provence mais ce ne sera pas pour cette année.
Lorsqu’il était encore étudiant à l’Exeter University en Angleterre puis à Stanford, Phil Rowe a disputé à quatre reprises la Palmer Cup, entre 1999 et 2002, au sein de l’équipe de Grande-Bretagne et d’Irlande. « J’ai joué la première au Tennessee sur le Honors Course à Chattanooga, se rappelle-t-il. Les trois suivants se sont déroulées au Royal Liverpool Golf Club, au Baltusrol Golf Club dans le New Jersey et au Doonberg Golf Club en Irlande. Je ne l’ai remportée qu’une seule fois en 2000. »
Coach de l’équipe européenne cette année à Wilmington, Phil Rowe a vécu une belle semaine même si elle s’est terminée, hier, par une sévère défaite (20,5 à 9,5) : « C’est toujours mieux quand on gagne, reconnaît-il. Néanmoins, l’ambiance au sein de l’équipe a été fantastique. Ce fut une expérience très précieuse pour ma carrière d’entraîneur. Andrew Coltard et moi remercions chaleureusement le club de Wilmington pour son merveilleux accueil, la qualité de la préparation du parcours, de la logistique et de son hospitalité. C’était vraiment la Ryder Cup des universitaires. Je suis intimement convaincu que certains joueurs présents seront sélectionnés dans quelques années au sein des équipes américaines et européennes de Ryder Cup, et qu’ils s’imposeront dans de grands tournois internationaux. Il fallait être sur place pour ressentir à quel point certains matches ont été très tendus sur la fin du parcours avec notamment le dernier par 3 (le 17) de plus de 200m avec son petit green plein de pentes. Nous avons bien géré certaines situations et tout donné mais les Américains étaient trop forts cette fois-ci. »
Entraîneur-adjoint à Stanford, Phil Rowe connaissait déjà quelques-uns des joueurs européens pour les avoir croisés dans des compétitions universitaires : « L’intégration a été rapide, affirme-t-il. Nous nous sommes bien amusés. Tout le monde s’était déjà rencontré ici ou là. La composition des doubles, pour les « quatre balles » et les foursomes, a été décidée en fonction des nationalités ou de l’appartenance aux universités. Il y a eu quelques imprévus comme les fortes pluies de vendredi et la blessure de Pedro (Figueiredo) qui a été très courageux.
« Bonne chance à Kevin Phelan pour l’US Open auquel il participe cette semaine, à Pontus Widegren, passé pro aujourd’hui et à Pedro Figueiredo auquel il reste quelques examens pour obtenir ses « graduations » et à tous les autres pour le British Amateur. »
Rendez-vous l’an prochain au Walton Heath Golf Club dans le Surrey.