Sébastien Gros : « C’est génial »
Qualifying School final stage à l’Imperial Lakeview Golf Club et au Springfield Royal Country Club (du 12 au 15 février 2014)
À peine le quatrième et dernier tour de la finale bouclé, Sébastien Gros a dû très vite rassembler ses affaires, libérer la maison qu’il avait occupée avec Antoine Schwartz et Kevin Turlan, et prendre un avion pour Bangkok.
Sans connexion internet, il n’a même pas pu joindre ses parents, ses amis et son entraîneur Benoit Teilleria ni consulter les dizaines de messages reçus sur son portable.
Avec un peu de recul aujourd’hui, le Lyonnais savoure la performance accomplie au cours des deux semaines de compétition avec un score de – 16 lors de la pré-qualification et de – 8 en finale, lui ayant ouvert les portes de l’Asian Tour pour la saison 2014.
« C’est le top, c’est génial, déclare-t-il. Hier, tout le staff de l’Asian Tour est venu me féliciter et me souhaiter la bienvenue. J’ai donc vite oublié mon dernier tour (74) et l’agacement engendré par mes six derniers trous. »
Sébastien Gros peut savourer la performance réalisée en Thaïlande où il a décroché sa carte de l’Asian Tour.
Dans le par après douze trous, le Racingman avait concédé un double au 15 et un bogey sur la par 5 du 18 : « Jusque là, j’avais loupé quelques occasions de birdie en manquant de réussite au putting, précise-t-il. J’ai donc décidé de prendre des risques sur la fin pour aller chercher la victoire et j’ai été puni. Mais, c’est anecdotique. Je voulais me donner une chance mais j’étais fatigué physiquement et nerveusement. Finir troisième ou septième, c’était pareil. »
« Seb » a retrouvé son ami Romain Béchu à Bangkok. Pour l’heure, il ignore encore s’il se rendra en Inde pour le premier tournoi de la saison ou s’il rentre en France pour se reposer : « Il faut que j’en discute avec Benoit, indique-t-il. Obtenir un visa s’annonce compliqué car il faut que je me pointe dès la première heure demain à l’ambassade d’Inde à Bangkok. Après, le délais est de six jours ouvrables ce qui me ferait arriver en Inde la veille du tournoi. Mais, je me dis aussi que je joue bien en ce moment et que je pourrais obtenir un bon résultat. À voir. »
S’il opte pour la solution du retour en France, il fêtera sa carte de l’Asian Tour avec sa famille et ses amis. Puis, il reviendra en Thaïlande pour trouver un pied-à-terre à Hua Hin où il bénéficie des meilleures conditions pour s’entraîner et jouer sur des parcours magnifiques. Il dispose de quelques heures encore pour prendre une décision.
