Le gros coup de fatigue mentale de Lionel Weber

Solaire Open au Wack Wack Golf & Country Club (du 11 au 14 avril 2013)

Comme il le déclarait avec humour la semaine dernière après sa trente-deuxième place à New Delhi, Lionel Weber espérait briller à l’occasion du… Solaire Open à Manille.

Le Mulhousien a vécu son pire premier tour (86) depuis bien longtemps conséquence, sans doute, de l’enchaînement de trois tournois consécutifs avec, entre chacun d’entre eux, un long et éprouvant voyage et de la chaleur omniprésente : « C’est davantage un coup de fatigue mentale que physique, indique-t-il. J’ai beaucoup travaillé sur mon jeu ces derniers temps et je ne m’attendais pas à taper aussi mal. Le parcours est sacrément difficile avec une herbe, appelée « cow grass » que je ne connaissais pas, qui s’apparente à de la salade. Selon son sens, un même coup de fer peut effectuer une distance plus ou moins longue. Les greens sont minuscules et ultra pentus. Sans parler de la chaleur (34°) et de l’humidité.

Parti depuis près de cinq mois, Lionel Weber va revenir pour se ressourcer chez lui.

« La découverte d’un nouveau parcours chaque semaine n’est jamais simple surtout lorsqu’il demande de jouer des zones très précises. Moi, je fonctionne beaucoup à la motivation. C’est pour cela qu’il faut apprendre de ses mauvaises semaines ou des catastophiques comme celle-ci. Le plus important consiste à optimiser celles qui se déroulent bien. Le monde professionnel l’exige. Il ne prime pas la régularité mais la performance. Mais, on ne peut pas être à 120% à chaque tournoi. »

Parti pour passer les cartes au début du mois de décembre, Lionel Weber n’est plus rentré chez lui depuis près de cinq mois : « Après mon prochain tournoi, disputé en Indonésie,  je vais revenir en France, poursuit-il. J’en ai besoin pour retrouver un peu de fraîcheur physique et mentale, et aussi pour bien me préparer à la fin de la saison qui sera décisive. En effet, il y aura presque un tournoi chaque semaine à partir du mois d’août. »

Cet accident de parcours ne l’inquiète pas plus que ça : « J’ai décroché ma carte cette année et elle m’apporte le confort de pouvoir participer à la plupart des compétitions de l’Asian Tour. Je dresserai le bilan au terme de la saison », conclut-il.

Bon retour à la maison !