La grosse frustration d’Alexander Lévy et de Gary Stal
Alstom Open de France au Golf National (du 5 au 8 juillet 2012)
Figurant parmi la grosse délégation française présente au départ de cette 96e édition de l’Open de France, Alexander Lévy et Gary Stal n’ont pas réussi à passer le cut (145) à l’issue des deux premiers tours.
Les deux néo-pros n’ont pas perdu leur temps, loin de là. Ils ont beaucoup appris au contact de leurs aînés qu’ils ont pu croiser au cours de ces quelques jours passés au Golf National, sur le très exigeant parcours de l’Albatros aussi.
Alexander Lévy regrettait surtout la faiblesse de son putting sur ces greens roulants : « Le deuxième jour, j’ai pris 36 putts, précise-t-il. C’est horrible et très frustrant. Mais, je n’ai pas l’habitude de putter sur de tels greens et j’ai donc eu du mal à trouver la bonne vitesse. C’est vraiment dommage car mon jeu était en place et le score (152, + 10) n’est pas révélateur de mon niveau actuel. J’ai commis peu d’erreurs sur le grand jeu et j’ai été à la rue sur le petit jeu. »
Après avoir effectué une partie de reconnaissance avec Matteo Manassero, une séance d’entraînement avec Raphaël Jacquelin, il a joué ses deux tours en compagnie de l’Allemand Marcel Siem et du Suédois Johan Edfors : « C’était très enrichissant, reconnaît-il. J’étais content de partager leur partie. J’ai bien profité de ma deuxième participation à l’Open pour discuter avec d’autres pros. »
Alexander Lévy va tirer de précieux enseignements de cette expérience qui lui sera très utile la semaine prochaine à Lucerne où il disputera le Crédit Suisse Challenge avant d’enchaîner sur un autre tournoi du Challenge Tour à Lecce.
Ces deux épreuves sont également inscrites au programme de Gary Stal. Le jeune Lyonnais, vainqueur d’un tournoi du Challenge Tour en Autriche, a pris part à son premier Open de France. Mais, comme son ancien partenaire de l’équipe de France amateur, il n’est pas parvenu à franchir le cut (155) : « Mon driving a été catastrophique, déclare-t-il. J’ai pris tous les roughs. J’ai dû me recentrer quand je le pouvais. Heureusement que le chipping et le putting étaient présents sinon…Je suis déçu de ne pas avoir pu défendre réellement mes chances à cause de mon driving qui m’a pénalisé. Et sans driving sur ce parcours, ça devient vite l’enfer. »
Alexander Lévy et Gary Stal auront d’autres opportunités de se mesurer avec leurs aînés dans ce métier.