Édouard España cinquième mais en colère

Grand Prix Schweppes PGA au golf du Médoc – Châteaux (du 10 au 13 avril 2013)

Partageant la même partie, Édouard España et Olivier Rozner ont bouclé correctement les sept derniers trous de leur deuxième tour ce matin à – 2 pour le premier et – 1 pour le second pour des scores de 68 et 69.

Ayant bénéficié d’une heure et demie de break, ils ont pu se reposer et se restaurer avant d’attaquer leur troisième tour, rendu compliqué par un vent soutenu qui a balayé les fairways et les greens du Médoc.

Édouard España a fini son troisième tour très frustré par son mauvais putting.

Édouard España a négocié son aller dans le par (deux bogeys et deux birdies). Puis, le Bordelais a réussi un magnifique eagle au 10 en plantant son coup de fer 6 à 1,5m du drapeau (- 2). Mais, en concédant deux bogeys d’affilée (12 et 13), il est revenu dans le par. Il a récupéré l’un des deux points perdus à la faveur d’un birdie au 14 avant de prendre deux nouveaux bogeys à cause d’un trois putts au 15 et d’un putt de 2m loupé au 18 : « Je ne joue pas trop mal mais je n’enquille pas un putt, déclare-t-il. Ça me rend fou car cette situation dure depuis trois ou quatre mois. En rentrant la moitié de ces putts, j’aurais déjà gagné un tournoi. C’est très frustrant et ça me met en colère. Sur le retour, je prends trois putts au 13 et au 15. Je loupe 2m pour par au 15 et au 18. Je devrais être en tête (5e à 210). »

Olivier Rozner a joué un coup de plus (73) que son ancien partenaire du groupe France cet après-midi et a connu des difficultés, lui aussi, au putting : « Sur certains greens très exposés, il y avait de grosses rafales très gênantes au moment de putter », indique le Racingman.

Une mauvaise mise en jeu au 3 lui a coûté un premier bogey, suivi d’un trois putts au 4 (+ 2). Sur le par 3 du 8, il a déposé son coup de fer 6 à 50cm du mât pour un birdie donné. Il a remis son compteur à zéro grâce à un birdie sur le premier par 5 du retour. Mais, il a enchaîné sur un deuxième « trois putts » au 12 et un bogey sur le par 5 du 14 : « J’ai tapé un super drive, précise-t-il. Il me restait 200m pour le drapeau avec un vent favorable. Ce matin, pour la même distance, j’avais choisi un fer 3. J’ai opté pour un club de moins mais c’était deux et ma balle a terminé dans l’eau derrière le green. Ça m’a pénalisé de deux coups. »

Au 15, un coup de fer 8 à 2m lui a offert une opportunité de birdie qu’il a convertie. Un troisième « trois putts » au 16 l’a privé d’une place sur le podium : « Mais, je reste dans le coup (5e à 210). Tout peut aller très vite demain», conclut Olivier. Un 73 aussi pour Clément Bérardo.

Jean-Pierre Verselin a accompli un peu le même tour que la veille (72). Il s’est montré régulier et a bien putté. Le Montpelliérain s’est créé davantage d’occasions de birdie qu’hier, entre 2,5m et 3m, mais ne les a pas concrétisées à part celles sur deux des par 5. « Il ne s’est pas passé grand-chose, confirme-t-il. Avec le vent, il n’était pas évident de se mettre près des drapeaux. » Dans le par total (213, 20e), « J.-P. » ne se situe pas très loin du top. Alors, pourquoi pas ?