Robin Sciot-Siegrist pas encore dans le rythme à Louisville
Tous les « freshmen » le disent et le répètent, les premières semaines dans une université américaine sont épuisantes. Entre les cours, les devoirs, les entraînements et les tournois, les journées sont très longues.
Entré il y a quelques jours à l’université de Louisville dans le Kentucky, Robin Sciot-Siegrist a pu le constater. Ses parents et sa sœur l’ont aidé à s’installer dans sa nouvelle vie. Depuis leur départ, il peut compter sur la présence d’Antoine Le Saux, fraîchement débarqué lui aussi à Louisville.
« Le plus difficile, c’est de parler anglais et surtout de comprendre ce que l’on nous dit en cours, indique le joueur de St-Nom-la-Bretèche. Le rythme aussi est soutenu. Nous nous levons à 7 heures et la journée se termine vers 21h30. Et quand nous avons une séance de physique, nous devons être présents à la salle de gym à 5h45. Ça pique les yeux ! Moi qui n’avais pas suivi de cours depuis un an, ça fait bizarre. Mais bon, dans l’ensemble, la rentrée s’est bien passée. »
Il a fait la connaissance de ses partenaires de l’équipe : « Je m’entends très bien avec les coaches (Mark Crabtree et Andrew Tredway) et les membres de l’équipe sont sympas, poursuit Robin. Comme Antoine, ils me soutiennent. »
Robin Sciot-Siegrist et Antoine Le Saux ont disputé les premiers tours de qualification pour intégrer l’équipe des Cardinals qui disputera le Turning Stone Tiger Intercollegiate à Verona dans l’état de New York. « On ignore encore qui partira car il nous reste encore un tour de qualification à jouer », conclut Robin. Aux deux « frenchies » de gagner leur place.