Lionel Weber bien replacé, Antoine Schwartz condamné à l’exploit
Final Stage de la Qualifying School de l’Asian Tour à l’Imperial Lakeview Golf Club et au Springfield Royal Country Club (du 23 au 26 janvier 2013)
Un peu tendu lors des deux premiers tours de cette finale des cartes de l’Asian Tour, Lionel Weber a retrouvé aujourd’hui la confiance qui l’habitait la semaine dernière lors du Stage 1.
Sur le parcours du Springfield Royal Country Club qu’il apprécie, il a signé une belle carte de 67 (- 4) qui lui a permis de gagner cinquante places au classement (28e, 209, – 5).
Mieux parti que les deux jours précédents (birdie 2 et 5), il a bouclé son aller en 34 (- 1) après un bogey au 7. Il a récupéré ce point perdu à la faveur d’un troisième birdie au 10. Mais, sur le trou suivant, il a concédé un double passant ainsi à + 1. Solide dans sa tête, il a magnifiquement réagi en effectuant un eagle au 12 avant d’ajouter deux nouveaux birdies (14 et 18) sur sa carte.
Le Mulhousien se situe dans le bon wagon (28e) à la veille d’un dernier tour décisif. Il compte un point d’avance sur les derniers « qualifiables ». Sur sa bonne dynamique, il dispose de tous les atouts nécessaires dans son jeu pour obtenir son droit de jeu sur le circuit asiatique.
Il partagera sa dernière partie (11h demain) avec le jeune pro australien Jake Higginbottom, vainqueur en novembre dernier du BMW New Zealand, une épreuve qu’aucun amateur n’avait remporté avant lui.
Auteur d’un troisième tour dans le par (71), la situation d’Antoine Schwartz est beaucoup plus préoccupante (87e à 214). Se situant à quatre longueurs des derniers joueurs du top 40, le Racingman est condamné à l’exploit comme celui réalisé lors du dernier tour du Stage 1. « Demain, je n’ai plus le choix, confirme-t-il. Ce sera un 66-67 ou rien. A moi de trouver les ressources nécessaires pour scorer aussi bas en rééditant ma « perf » du Stage 1. »
Pourtant, le Parisien a plutôt bien négocié son aller (- 1) avec trois birdies et deux bogeys. Mais, le retour a été un peu plus compliqué à cause d’un putting moyen : « J’ai eu du mal à établir une bonne relation entre le grain, la vitesse et les pentes, indique-t-il. J’ai souvent frôlé le bord des trous et enchaîné les virgules. Ce n’était vraiment pas loin à chaque fois. J’ai pris deux fois 3 putts. Avec un peu plus de réussite au putting, j’aurais pu grappiller deux ou trois coups. C’est dommage. Mais, quoi qu’il arrive, je me régale à Hua Hin. C’est un vrai bonheur de me lever tôt le matin pour aller au combat. Je me sens bien sur le parcours. Je suis très posé. J’espère que ma patience payera demain. Je n’ai rien à perdre et tout à gagner. Je vais chercher à me faire plaisir comme c’est le cas depuis le début de ces cartes asiatiques. »
Le Canadien Richard Lee (66 aujourd’hui) a ravi la première place (199, – 15) au Thaïlandais Donlaphatchai Niyomchon (72), désormais deuxième à trois coups.