Lionel Weber décroche une « full catégorie » sur l’Asian Tour
Final Stage de la Qualifying School de l’Asian Tour à l’Imperial Lakeview Golf Club et au Springfield Royal Country Club (du 23 au 26 janvier 2013)
Recalé pour deux coups aux PQ2 européennes sur le parcours d’El Valle Golf Resort à Murcia au début du mois de novembre malgré un dernier tour en 66, Lionel Weber a vite évacué sa déception. Sans tarder, le Mulhousien s’est lancé un nouveau défi, celui d’obtenir la carte du circuit asiatique. Afin de mettre toutes les chances de son côté, il est parti dès le 8 décembre en Thaïlande (le Stage 1 ne commençait que le 16 janvier) pour se préparer à cette compétition désormais très prisée comme en témoigne le nombre record d’inscriptions (761) cette année.
« Il a bien géré sa préparation, reconnaît son entraîneur, Nicolas Subrin lui-même candidat à l’Asian Tour en 1989. Il a disposé du temps nécessaire pour récupérer du décalage horaire, s’acclimater à la chaleur, s’habituer à l’herbe et au dessin des parcours différent de ceux sur lesquels il évoluait habituellement en Europe. Et, au final, il a été récompensé par un bon résultat. Il est très heureux. Il a un métier désormais, professionnel de golf. Mais, il va devoir très vite s’organiser car il disputera son premier tournoi dans quinze jours en Birmanie. »
Quatrième (- 8) du Stage 1 après avoir occupé la première place pendant les trois premiers tours (- 13), Lionel Weber est monté en puissance durant cette finale de la Qualifying School.
Soixante-dixième (142) après trente-six trous, il a signé deux excellentes dernières cartes (67 et 68) qui l’ont hissé à la sixième place (277, – 8) à cinq coups du vainqueur, l’Américain d’origine coréenne, Chan Kim, auteur d’un 65 aujourd’hui.
Ayant entamé sa dernière partie prudemment à cause des conditions ventées (huit pars et un bogey à l’aller), il a réussi quatre birdies sur le retour (11, 12, 16 et 18) pour terminer à – 3 (68) sur son parcours porte-bonheur, le Springfield Royal Country Club.
« Je rêvais de devenir professionnel et de débuter ma carrière sur un grand circuit comme l’Asian Tour, commente-t-il. C’est fantastique d’y être parvenu. J’ai bien joué pendant deux semaines parce que je suis arrivé à Hua Hin au début du mois de décembre pour pouvoir m’adapter aux conditions de jeu en Thaïlande. »
Cette fois, Lionel Weber n’aura pas consenti tous ces efforts pour rien. Il va entamer une nouvelle vie, découvrir de nouveaux joueurs, parcours et tournois comme le Raykabar Myanmar Open, le premier qu’il a inscrit à son calendrier…de néo-pro !
Bodin
26 janvier 2013 @ 22:19
Bravo Lionel. Le golf alsacien est fier de ton parcours.
Amicalement
Laurent Bodin