Vincent Martin et Richard Jouven vont découvrir un tournoi pro de l’intérieur
Masters 13 au golf de Pont Royal (du 17 au 20 octobre 2013)
Auteur d’un bon début de saison comportant quelques top 20 et une victoire au Mérite régional au Claux-Amic, Vincent Martin a connu un été plus compliqué. Ayant modifié quelques éléments de son swing, le jeune joueur de Saint-Donat a mis un peu de temps avant de les assimiler.
Petit à petit, son jeu s’est remis en place : « Pendant cette période, j’ai décidé de ne plus disputer de Grand Prix, indique-t-il. Puis, depuis deux semaines, mon jeu s’est bien amélioré et je me suis inscrit au Masters 13 des Collèges organisé à la même date que le Grand Prix de Valcros. Mais, comme c’était la dernière année où je pouvais prendre le départ, je n’ai pas hésité. Le Grand Prix de Valcros, je pourrai y participer pendant vingt ans encore. »
Bien lui en a pris car il a signé une carte de 75 et ainsi décroché l’invitation remise par les organisateurs du Masters 13 au joueur ayant réalisé le meilleur score brut. « Je n’étais pas parti pour gagner, reconnaît-il. Mais, quand j’ai rentré le putt du 18 et que j’ai appris que j’étais premier, ce fut une belle satisfaction. En plus, je venais de battre Edgar Catherine. »
Cet après-midi, Vincent Martin a effectué sa reconnaissance en compagnie de son ami Baptiste Bordone : « C’est la première fois que je partais des boules noires sur un parcours, poursuit-il. C’est pas le même que pour le Masters 13 des Collèges. Certains départs sont reculés de plus de trente mètres et ce ne sont donc plus les mêmes coups à taper. Je dois aussi me familiariser avec le carnet de parcours car, chez les amateurs, nous utilisons le Bushnell. »
Rentré ce soir à Mandelieu, Vincent se rendra à collège demain avant de revenir à Pont Royal en fin d’après-midi : « Ça me permettra de couper entre la reconnaissance et le premier tour », conclut-il. Il évitera ainsi de trop y penser et d’effectuer le premier tour avant l’heure.
Assis au bord du putting-green, Richard Jouven a regardé attentivement les pros travaillant leur putting : « Ça fait bizarre de voir tous ces joueurs que je ne connais pas à part Jérôme Lando Casanova et Clément Bérardo que je croise régulièrement à Terre Blanche », déclare-t-il. Ayant bénéficié d’une invitation pour participer à son premier tournoi professionnel, il n’a pas l’intention de se mettre une quelconque pression sur les épaules : « Je vais le prendre cool, affirme le joueur du Dolce Frégate. J’aime bien le parcours. Il est technique et me rappelle un peu ceux des États-Unis avec pas mal d’obstacles d’eau et de solides par 3. Je ne l’avais plus joué depuis des compétitions de gamins. Sa principale difficulté réside dans les mises en jeu mais, depuis quelque temps, je suis plutôt à l’aise dans ce secteur du jeu. Les greens sont fermes et roulants. Il y a deux trous sur lesquels je ne suis pas à l’aise, le 7 et le 12. Je ne sais pas trop comment les aborder. »
Le Varois a été impressionné par l’ambiance très sérieuse régnant au practice et sur le putting-green : « Elle change de celle des Grands Prix amateurs, affirme-t-il. Mon objectif est de passer le cut. Après, ce sera du bonus. J’aimerais bien savoir avec qui je vais jouer. »
Mais, pour connaître ses partenaires des deux premiers tours, il lui faudra attendre demain après-midi.