Joël Stalter seul en tête, California loin devant
Steve Desimone, le coach de California, devrait savoir qu’il ne faut jamais vexer un Lorrain en l’écartant de l’équipe. Pas retenu lors du dernier tournoi, Joël Stalter a transformé sa frustration en motivation. « J’en ai tiré de bonnes leçons pour avancer, déclare-t-il. Je progresse et c’est vraiment ce qui m’importe. J’ai eu le temps de bien bosser sur mon jeu avec mes coaches. »
Il l’a démontré lors du premier tour de l’Alister MacKenzie Invitational à Sonoma en établissant le meilleur score du tournoi (64, – 8) en terminant par cinq birdies : « Ça fait du bien de scorer – 8, poursuit-il. Tout se met en place doucement et c’est vraiment cool de réaliser une telle performance aujourd’hui ((hier). J’ai bien tapé la balle et surtout j’ai très bien putté ce qui m’a permis de réussir neuf birdies. »
L’après-midi, Joël a joué – 3 ce qui lui a permis de rester à la première place (- 11), talonnée par son ami et partenaire, Brandon Hagy : « C’est sympa d’être en tête mais ça ne veut pas dire grand-chose car il reste encore dix-huit trous, ajoute-t-il. Il va falloir être performant pour me donner les meilleures chances. »
California a écrasé la concurrence en établissant les deux meilleurs scores (- 20 le matin et – 15 l’après-midi) et compte vingt-et-un coups d’avance sur Oregon et Arizona State.
Au Crooked Stick Intercollegiate, les trois Français engagés (Paul Barjon, Julien Brun et Enzo Perez) n’ont pas connu la même réussite que leur compatriote. Il est vrai que le parcours du Crooked Stick Golf Club dessiné par Pete Dye leur a posé pas mal de problèmes. Paul Barjon s’en est le mieux sorti avec un 149 (75 et 74) qui le situe à la 15e place : « Il a fait froid le matin, indique-t-il. Le parcours est vraiment très sélectif avec de très nombreux dog-legs et des greens de fou. Merci Pete Dye. J’ai eu du mal, mon putting a souffert. »
Julien Brun a joué deux coups de plus (151) : « Sur ce golf très difficile, il convient d’avoir un grand jeu de qualité pour espérer scorer, commente le n°1 français. Mon driving s’est amélioré. Je me rapproche du niveau requis pour évoluer sur de tel parcours. Mais, mon jeu de fers n’a pas suivi. J’ai raté énormément de greens depuis le milieu des fairways ou sur les par 3. Mon petit jeu a été très mauvais. Il était donc compliqué de signer deux bonnes cartes. Je dispose d’encore une journée pour tester mon jeu. »
TCU pointe à la septième place (+ 30). Purdue (3e à + 13) s’est maintenu dans le top 3. Après un 77, Enzo Perez a gagné quatre coups l’après-midi et ce malgré un triple (19e à 150).
Non content de s’être retrouvés sur le Bill Ross Intercollegiate, Antoine Rozner et Louis Cohen-Boyer ont partagé leur partie. Le joueur de Wichita State a parfaitement négocié son premier tour (70) mais un peu moins bien le second (73) ce qui lui a coûté cinq places (7e à 143). Son équipe est classée en quatrième position (+ 12). Celle de l’autre Racingman (UMKC) est huitième à + 21. Avec un 77 et un 73, Antoine Rozner figure à la 30e place : « J’ai passé une bonne journée en compagnie de Louis, reconnaît-il. Malheureusement, ça ne s’est pas très bien passé. Le matin, j’ai rendu une carte de + 4. Mais, tête en l’air, je l’ai mal vérifiée et signé une carte de 75. L’après-midi, j’ai mieux tapé. J’ai seulement été incapable de convertir mes occasions de birdie. J’en ai compté huit à moins de trois mètres. C’est dommage. »