La passe de trois pour Laure Castelain à Biarritz ?
85e édition de la Biarritz Cup au golf de Biarritz Le Phare (du 11 au 14 juillet 2013)
Victorieuse en 2011 et 2012, Laure Castelain pourrait devenir dimanche la première joueuses de l’histoire du tournoi (les dames ne le disputent que depuis 1992) à le remporter à trois reprises.
Deuxième du Grand Prix de Chiberta la semaine dernière, l’étudiante de Florida State a bien joué et a pu bénéficier d’un putting performant : « C’est un secteur de mon jeu que j’ai beaucoup travaillé cet hiver, indique-t-elle. Je suis donc satisfaite que ce travail commence à porter ses fruits. Car, j’ai vraiment galéré pendant quelques mois car je ne rentrais pas un putt. J’ai axé mon entraînement avec Patricia Meunier-Lebouc et mon père sur l’intensité, sur la visualisation et la « roule ». »
Rentrée des Etats-Unis après les « Regionals » qui n’ont pas permis à Florida State de se qualifier pour le National, Laure Castelain s’est entraînée en Bretagne avant de disputer le St Rules Trophy en Ecosse et le British Ladies au Pays de Galles.
« Pour le Regionals, nous n’étions pas prêtes, précise-t-elle. La saison prochaine, nous devrions l’être. Tout s’est bien déroulé au St Rules Trophy. Je me suis classée cinquième. J’étais contente de la qualité de mon jeu. Au British, j’ai loupé le cut d’un coup. Mon golf a été moins consistant et j’ai commis quelques erreurs de stratégie. »
Pas retenue en équipe de France pour le championnat d’Europe dames, elle s’est engagée au Grand Prix de Chiberta et à la Biarritz Cup, deux compétitions qu’elle affectionne tout particulièrement.
Après le tournoi biarrot, elle séjournera encore une semaine à Biarritz pour s’entraîner et préparer le championnat d’Europe individuel organisé en Finlande à la fin du mois. Puis, elle retournera aux Etats-Unis pour sa troisième année universitaire à Florida State. « Je terminerai dans deux ans, poursuit-elle. Au cours des deux premières, j’ai acquis une grand expérience dans le jeu grâce à la multiplication des compétitions sur des golfs différents mais j’ai un peu régressé sur ma frappe de balle car j’étais livrée à moi-même. C’est un vrai soulagement de m’entraîner en compagnie de Patricia (Meunier-Lebouc) depuis six mois. Nous avons établi une bonne communication même à distance. Elle m’aide beaucoup. Je ne suis plus du tout perdu comme j’ai pu le ressentir quand je suis arrivée en Floride. Moralement, c’est très important de ne pas se sentir abandonnée, loin de tout. » À Biarritz, en tout cas, Laure Castelain se sent comme chez elle. Ses derniers résultats le démontrent.