Emilie Alonso, une amie et un exemple pour Emie Peronnin
La mémoire d’Emie Peronnin est infaillible. Elle se souvient des dates, des lieux et des moindres détails de sa rencontre avec Émilie Alonso, son amie depuis huit ans. Avant de prendre la décision d’intégrer une université américaine, Emie en a beaucoup parlé avec Émilie, joueuse de l’université d’Arizona depuis dix-huit mois.
« Elle m’a conseillé de choisir une équipe universitaire en fonction de la qualité de son coach et d’échanger avec celui-ci, déclare Emie Peronnin. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi l’université de Minnesota pour Michele Redman et John Cleary. La première m’apportera son expérience du très haut niveau dans la gestion des parcours, pour le grand jeu et le petit jeu et le second celle de la technique. Je les ai vraiment sentis derrière moi quand nous avons évoqué mon projet sportif. D’ailleurs, nous avons continué à parler régulièrement toutes les semaines et à bien rigoler. J’avais demandé un autographe à Michele en 2005 à l’Evian Masters. Et, quand je le lui ai dit, elle a été ravie de l’apprendre. »
Émilie Alonso n’a pas ménagé ses conseils à son amie de Valescure avec laquelle elle a disputé quatre Golfer’s : « Elle doit trouver ses repères dans le campus, un bon équilibre entre sa vie universitaire et son environnement, et bien s’intégrer dans son équipe. Car, aux États-Unis, la priorité, c’est l’équipe. Elle a fait le bon choix avec Michele Redman. De plus, elle bénéficiera des journées d’intégration en débarquant à Minneapolis au mois d’août. Moi, j’étais rentrée en janvier à Arizona et je n’avais pas eu cette chance-là. Elles lui permettront de faire la connaissance d’étudiants non golfeurs. »
« Émilie m’a beaucoup apporté, poursuit Emie. Nous sommes très différentes. Nous n’avons pas la même manière d’aborder les choses mais nous sommes compatibles. Son énorme expérience du haut niveau m’a été très utile. Je la regarde s’entraîner et je m’en inspire car elle s’appuie sur un gros bagage. »
Même lorsque Émilie est aux États-Unis et Emis en France, elle demeure en contact régulièrement. « J’espère qu’il en sera de même quand je serai dans le Minnesota », conclut Emie. Il n’y a pas de doute. Peut-être joueront-elles les mêmes tournois mais comme adversaire, cette fois. En attendant, elles entameront demain leur premier tour de la Biarritz Cup.