Brun dans le coup, Perrot et Bem espèrent encore
Alstom Open de France au Golf National (du 3 au 6 juillet 2014)
Contrairement à sa précédente participation à l’Alstom Open de France et à celle, plus récente, au Crowne Plaza Invitational, Julien Brun n’a pas anéanti ses chances de passer le cut dès le premier tour.
Auteur d’un 73 (+ 2), l’Antibois se situe à la 67e place au terme d’une bonne journée : « J’ai produit un bon golf ce qui ne m’était pas arrivé sur le tournoi du PGA Tour et l’an dernier au Golf National, apprécie-t-il. Ça démontre que j’ai progressé techniquement et mentalement et que je suis dans la bonne direction. »
Parti du 1, il a concédé son premier bogey sur le par 3 du 2 en expédiant sa mise en jeu dans le bunker de droite avec un drapeau à droite. Malgré une bonne sortie à deux mètres, il n’a pas rentré le putt : « J’étais tendu et mes premiers coups de fer n’étaient pas bien tapés, reconnaît-il. Il m’a fallu un peu de temps pour entrer dans la partie. » Le birdie du 5 l’a aidé : « Du 3 au 8, j’ai réussi un super enchaînement de coups, ajoute le n°1 français. Mais, à partir du 9, j’ai été dans le dur. » Il a raté ses mises en jeu au 12, 14 et 15 mais évité le pire en n’abandonnant qu’un point grâce à un chip-putt au 14 et un wedge-putt sur le trou suivant après un birdie au 13 à la faveur d’une « ficelle » de quinze mètres. Un mauvais coup de fer 4 au 17 lui a coûté un dernier bogey : « J’ai très bien putté car je suis parvenu à chopper la bonne vitesse. J’ai failli enquiller le putt du 18. Je n’ai pas bien négocié les par 5. Mais, je ne suis pas hors jeu donc je jouerai pour autre chose que d’habitude », conclut-il.
Thomas Perrot a accompli un bon aller (+ 3) avec quatre bogeys et un birdie. Au 12, le joueur de Saint-Germain a loupé un putt d’un mètre pour sauver son par et au 13 sa balle a plongé dans un obstacle d’eau. Après un premier birdie au 15, il a poursuivi par deux bogeys avec un drive dans l’eau au 18 : « Ce n’était pas le bon club avec le vent derrière, c’est dommage », regrette-t-il. Une erreur de club au 2 lui a valu un nouveau bogey car sa balle a « flyé » le green et il s’est retrouvé avec un chip très compliqué à exécuter depuis le rough.
« Sur ce parcours, dès que tu perds ta lucidité pendant cinq minutes, tu es sanctionné », commente Thomas. C’est exactement ce qui s’est produit au 5 dont il est sorti avec un double : « J’ai fini sur une bonne note, un birdie au 9, qui me donne encore un peu d’espoir pour demain ».
Auteur d’un 78 (+ 7, 140e), il pointe à cinq coups du cut provisoire, juste devant Léonard Bem qui s’est, pourtant, battu jusqu’au bout avec un jeu de fers défaillant : « Pourtant, j’ai très bien abordé ce premier tour, raconte-t-il. Je n’étais pas du tout stressé. J’engageais bien mes tee-shots. Mais, mes attaques de green ont été moyennes et mon putting médiocre. »
Dans le par après trois trous, l’Angoumoisin a commencé à douter sur ses distances à cause du vent tourbillonnant et de ses « pull ». De plus, il a pris trois fois trois putts (13, 14 et 17) en cinq trous ce qui ne l’a pas aidé : « Je me suis mis la pression sur mes coups de fer car je voulais les planter plus près des drapeaux afin d’assurer des pars faciles voire des birdies. »
À + 4 après ses neuf premiers trous (du 10 au 18), il s’est retrouvé à + 9 après quatorze à la suite d’un double au 1 à cause d’une « gratte » dans l’eau et de trois bogeys : « Ce parcours ne pardonne rien, surtout pas les coups moyens synonymes immanquablement d’un bogey au minimum. C’était dur et j’avais la migraine à cause de la chaleur. Pourtant, je m’étais bien hydraté. »
Aussi, « Léo » a accueilli les deux birdies du 6 et du 7 comme une récompense à son attitude irréprochable. Deux bons coups de pitch et de fer 9 lui ont offert deux opportunités à six et quatre mètres qu’il a converties pour alléger un peu son score : « Il faut que je continue à bien driver et, avec un jeu de fers plus consistant demain, j’espère améliorer mon score et pourquoi pas signer une carte sous le par. »
Pour partir en Finlande gonflé à bloc !