Ça passe pour Thomas Elissalde mais pas pour Ariane Provot
78e Grand Prix Schweppes PGA au golf du Médoc (du 9 au 12 avril 2014)
Au terme de son premier tour, Thomas Elissalde avait annoncé son intention de se battre aujourd’hui pour passer le cut. Le Biarrot a tenu promesse. Et, avec un peu plus de réussite au putting, il aurait pu scorer trois ou quatre coups de moins.
Mais, ce 68 (- 3) et un total de 140 lui ont permis de se qualifier pour les deux derniers tours de cette 78e édition du Grand Prix Schweppes – PGA.
Le Basque a profité du premier par 5 du golf du Médoc pour s’offrir son premier birdie de la journée grâce à un putt de quatre mètres. Sur le par 4 suivant, il a planté un coup de pitch à un mètre pour un deuxième (- 2).
Au 5, une attaque de green trop longue lui a laissé un chip délicat et il n’est pas parvenu à sauver son par (- 1). Après avoir loupé une belle opportunité à 2,5m au 6, il a enquillé un nouveau putt de quatre mètres au 7 pour repasser à – 2. Derrière, il n’a pas concrétisé une occasion de birdie à trois mètres.
Ayant bouclé son aller en 33, il a débuté le retour par un birdie sur le par 5 du 10 atteint en deux. Touchant tous les fairways et bénéficiant d’un jeu de fers très précis, Thomas Elissalde a déposé ses balles tout près des drapeaux sur sept de ses huit derniers trous, entre deux et quatre mètres. Mais, pas un seul putt n’est tombé : « C’est dommage de ne pas avoir su profiter de mon excellent driving et de mon très bon jeu de fers pour scorer plus bas, reconnaît-il. Mais, je suis satisfait de ce score et de la manière dont j’ai joué. Le travail porte ses fruits. Il ne reste plus qu’à glisser quelques putts de plus demain. »
Grâce à un nouveau 65, Gary Stal (130) a conservé la première place avec un coup d’avance sur Marion Ricordeau, auteur de la meilleure carte (63, – 8) de ce deuxième tour disputé dans des conditions de jeu parfaites et sous un chaud soleil. Il suffit de consulter le leaderboard et le nombre de scores sous le par jalonnés de quelques eagles (dont le trou en 1 de Jérôme Lando Casanova au 8) pour en être persuadé.
Le putting a privé Ariane Provot des deux derniers tours du tournoi. Affichant un score de 146, elle a loupé le cut de quatre coups après avoir pris cinq fois trois putts en deux jours.
Un peu stressée ce matin au départ, son birdie du 1 ne l’a pas vraiment détendue. Et, ses trois putts au 2 et au 5 ne l’ont pas aidée, non plus. Mais, au fur et à mesure du déroulement de sa partie, elle s’est relâchée. À + 2 après onze trous, la Messine s’est mise plus près des drapeaux sur le retour et engrangé deux birdies (12 et 15) pour remettre son compteur à zéro. Mais, un ultime « trois putts » au 17 l’a empêché de finir dans le par. Partenaire de Christian Cevaer pendant deux tours, les difficultés sur les greens d’Ariane Provot n’ont pas échappé à l’un des anciens maîtres du putting sur le Tour européen : « Très gentiment, il a passé une trentaine de minutes avec moi et Sébastien (Branger, le coach d’Ariane) après la partie, déclare-t-elle. C’était très intéressant. Il m’a donné son avis et de nombreuses pistes de travail visant à améliorer mon putting. Au plus haut niveau, le souci du détail est capital. »
Ariane Provot va disposer de quelques jours d’entraînement devant elle avant de s’aligner au départ de l’Open d’Arcachon.