Une deuxième victoire pour l’équipe d’Agathe Laisné
Dr Dorris Thompson Invitational au Kanoehe Klipper à Hawaï (les 13 et 14 mars 2018)
Déjà victorieuse du Betsy Rawls Invitational au cours de la « fall season », l’équipe de l’université du Texas a remporté un nouveau tournoi, le Dr Dorris Thompson Invitational à Hawaï.
Les « longhorns » ont même réalisé le doublé avec le succès de Kaitlyn Rapp (213), le seule joueuse du champ à finir sous le par (- 3) malgré des conditions difficiles. Deux autres joueuses texanes se sont classées dans le top 4 offrant ainsi une confortable victoire à leur équipe qui a laissé Oklahoma State (2e) à vingt-quatre coups derrière, une performance qui a pleinement satisfait Ryan Murphy, le head-coach de Texas.
Agathe Laisné a pris la vingt-huitième place avec un total de 233. La Parisienne a retrouvé à Hawaï deux compatriotes : Emma Broze (Oklahoma State) et Elodie Bridenne (Washington State).
Sixième (150) à l’issue des deux premiers tours, Emma Broze a perdu quelques places (12e) après le troisième sanctionné par un 78 : « La compétition n’a pas été facile car le vent de l’océan a soufflé fort, précise la Stéphanoise. De plus, les greens n’étaient pas en super état car ils avaient eu des problèmes au cours du dernier mois. Certaines zones de green étaient placées en terrain de réparation. Ils étaient lents et il était donc compliqué de faire tenir la ligne à la balle. Tout le monde était logé à la même enseigne mais, quand les putts d’un mètre ne tombent pas, ça devient frustrant et ça agace un peu. Nous allons disposer de quelques jours de repos avant de partir en Arizona. »
Elodie Bridenne a terminé à la quarante-quatrième place (240).
Au BYU at Entrada Classic dans l’Utah, Justine Lauer et Chloé Salort ont partagé la quarante-troisième place (231).
Deux Biarrots à San Diego
Hasard du calendrier de leur équipe, Nicolas Platret et Augustin Holé ont disputé le Lampkin Grips SD Classic sur le parcours du San Diego Country Club. Les deux partenaires de Biarritz n’ont pas brillé en Californie, pas plus que leur équipe respective, Louisville (9e à + 13) et New Mexico (11e à + 17).
Vingt-huitième (145) après deux tours, Nicolas Platret a rétrogradé à la cinquante-et-unième place (222) à cause de son 77 du dernier tour : « Le parcours n’était pas spécialement compliqué mais, les greens l’étaient avec beaucoup de pente et très rapides, commente le Châlonnais. Je n’étais pas mal placé après trente-six trous et avec un bon dernier tour, j’aurais pu viser un top 10 ou 15. Mais, mon long jeu a été trop irrégulier et j’ai surtout commis trop d’erreurs stratégiques. Au 4, par exemple, j’ai eu un putt de six mètres en montée pour le birdie. Je l’ai trop attaqué et ma balle est redescendue de l’autre côté. Je me suis retrouvé avec un putt de douze mètres pour le par. Idem au 17 où j’ai pris quatre putts. La semaine dernière, pour notre reprise, j’avais fini 21e. Il faut retrouver de bonnes sensations et des repères. Je ne veux pas douter de mon jeu à cause du dernier tour du Lampkin. Nous partons à Jacksonville pour un nouveau tournoi dans lequel je m’étais classé 9e l’an dernier. J’espère faire mieux cette année. »
C’est avec un grand plaisir qu’Augustin Holé a revu son ami et partenaire Nicolas Platret à San Diego : « Deux Biarrots dans un même tournoi universitaire américain, ce n’est pas courant, plaisante le « Gus ». Cette compétition ne s’est pas déroulée comme je l’aurais souhaité. J’ai même envie de dire que c’est la même chose pour ma saison. Il y en a qui se passent bien, et d’autres où on apprend et on accumule de l’expérience. Golfiquement parlant, je n’ai pas bien joué. Je mettais beaucoup d’effet sur mes coups, soit des pushs soit des pushs fade. Mais, en arrivant en Californie, je savais que ça allait se produire et je me suis adapté. Je ne m’en suis pas trop mal sorti. Au premier tour, j’ai très mal conclu avec deux doubles sur les quatre derniers trous alors que tout se passait convenablement. Le lendemain, j’étais à – 2 après huit trous et j’ai senti que je n’avais plus d’énergie physiquement et mentalement. Nous avons dû attendre quarante-cinq minutes au départ du 11 et j’ai l’impression que cette longue interruption a cassé ma dynamique. J’ai scoré + 4 sur les huit derniers trous (76). Sur la journée que ce soit l’équipe ou moi, nous n’étions pas loin de bien jouer. Mais, il nous a manqué ce petit truc qui transforme un – 5 potentiel en + 8. La différence est énorme mais, c’est la vérité. Nous devons donc continuer à bosser et ne pas sombrer dans la déception après chaque tournoi. »