Julien Marot a signé à l’université de North Texas
Au cours de la semaine précédant le Jones Cup Invitational, Julien Marot avait visité deux universités américaines, celle de Nova Southeastern à Fort Lauderdale et l’université du Missouri – Kansas City. Après la compétition, ils s’était également rendu en compagnie de Renaud Gris dans celle de Charlotte en Caroline du Nord. Mais, l’Orléanais a finalement signé à North Texas, située à Denton, pas très loin de ses amis Julien Brun et Paul Barjon, étudiants à Fort Worth.
C'est après sa victoire au Grand Prix de la ligue Paca que Julien Marot a été contacté par North Texas.
« Brad Stracke, le coach, m’avait appelé après ma victoire au Grand Prix de la ligue Paca à Barbaroux, indique Julien. Il m’a relancé il y a quelques semaines et m’a proposé une bourse de 100%. L’équipe se situe à la 40e place du classement national et le programme est très intéressant. Et puis, je ne serai pas tout seul. TCU n’est qu’à 60 ou 70 km de North Texas. Je suis allé sur le site de l’université. L’équipe de golf est partenaire de seize clubs. Elle dispose d’une structure indoor et envisage de construire des boxes. Je remercie Athletics-Partner France qui a bien géré mon dossier pour me permettre d’intégrer cette université. »
Depuis le début de la saison, North Texas s’est classée à trois reprises à la deuxième place et dernièrement à l’UTSA/Oak Hills Invitational. Elle disputera son prochain tournoi à la fin de la semaine à Ponte Vedra Beach, le Sawgrass Intercollegiate.
Cette bonne nouvelle atténuera la déception de ne pas avoir été retenu au sein de l’équipe de France pour l’European Nations Championship : « Je suis forcément déçu, reconnaît Julien Marot. Pierre a autant sa place que moi dans l’équipe. J’ai bien joué au Portugal mais il a accompli une belle campagne en Afrique du Sud. Il est plus régulier que moi en stroke-play. Moi, je suis davantage un joueur de match-play. Il n’y a donc rien d’injustifié dans sa sélection. Ils ont constitué une équipe pour gagner et je leur souhaite de réussir. » Beau joueur, Julien Marot.
