California bien positionnée, Texas Tech, New Mexico et TCU mal parties
NCAA D1 Men’s National Championship au Capital City Club (du 28 mai au 2 juin 2013)
La longueur du Crabapple Course (un par 70) et la fermeté de ses greens ont causé bien des tourments à une grande majorité des joueurs lors du premier tour de qualification du tournoi final du championnat universitaire américain.
Sur les cent cinquante-six, seuls trente-deux d’entre eux ont joué sous le par. Jon Rahm(Arizona State) a signé la meilleure carte (61, – 9) comportant dix birdies et un bogey ! Exceptionnel.
Sans doute un peu plus stressés qu’à l’accoutumée au départ, Joël Stalter et ses partenaires ont eu besoin de quelques trous pour entrer dans leur partie. Sur le retour, ils ont serré le jeu, réussi quelques birdies et grappillé quelques places au classement pour finir cette journée à la cinquième (- 3) à sept coups d’Arizona State.
Le Français a joué 69 (- 1) avec trois birdies et deux bogeys : « Je suis content de mon premier tour, indique-t-il. Un tour dans le par sur ce parcours est positif car il est vraiment long et il est difficile de se mettre près des drapeaux. Les greens sont fermes et les drapeaux dans tous les coins. L’équipe est bien positionnée et le plus important est de se situer dans les huit premiers à la fin des trois tours de qualification. Maintenant, ce n’est que le premier. Il reste encore beaucoup deux tours. Il falloir s’accrocher à fond et ne rien lâcher. C’est un tournoi long et stressant. »
Pour les équipes des quatre autres Français qualifiés pour le National, la journée a été plus compliquée. Texas Tech (+ 8), New Mexico (+ 12) et TCU (+ 14) occupent respectivement les 22e, 27e, 30e et dernière place.
Clément Sordet (Texas Tech) a concédé trois bogeys sur les six premiers trous (1, 4 et 6) en prenant trois putts sur deux d’entre eux. Mais, grâce à un retour en 33 (- 2), il a établi le meilleur score de son équipe : « Je suis à la fois déçu et satisfait de ma partie, commente le Lyonnais. Déçu parce que je n’ai pas bien commencé. Satisfait parce que je suis resté patient et que j’ai bien terminé avec quelques birdies. L’équipe compte sept coups de retard sur la dixième. C’est encore largement possible. Il faut juste très bien scorer demain (aujourd’hui) pour avoir une chance. » Victor Perez (New Mexico) a bouclé son tour par un 72 (+ 2). Julien Brun et Paul Barjon (TCU) ont joué deux coups de plus.
« Nous avons eu un peu de vent et des greens très fermes dans l’après-midi, précise le n°1 français. Ils l’ont été encore plus en fin de journée. Le parcours est vraiment difficile avec quelques trous sur lesquels la moindre erreur sur le grand jeu est irrémédiablement sanctionnée par un bogey. Nous avons vécu un très mauvais premier tour. Mais, la route est encore longue et sur un tel parcours tout reste possible. Il va falloir cependant nous réveiller dès demain matin (aujourd’hui). Pour ma part, ce fut aussi une mauvaise journée. Mon driving a été correct mais tout le reste très faible. Sur les plus longs trous, j’ai tapé de mauvais coups. Mon wedging a été peu performant ce qui m’a empêché de me procurer des occasions franches de birdie. Je n’ai eu aucun feeling sur le putting à mi-distance. »
Après un birdie sur son troisième tour, Paul Barjon a connu un passage très pénalisant sur lequel il a enchaîné un triple et deux bogeys en trois trous. Passé en 39 (+ 4), il a inscrit deux bogeys et deux birdies sur sa carte au retour.
« Mon driving m’a joué des tours, explique-t-il. Ce fut donc difficile. 74 est un mauvais score mais je me suis battu jusqu’au bout et j’ai ressorti quelques bonnes clés. Nous sommes à quinze longueurs de la dixième place. Nous disposons encore de trente-six trous pour montrer que nous pouvons y arriver. »
Come on Red Raiders, Lobos and Frogs !