Lionel Weber et Antoine Schwartz disputeront la finale
Stage 1 de la Qualifying School de l’Asian Tour à l’Imperial Lakeview Golf Club et au Springfield Royal Country Club (du 16 au 19 janvier 2013)
La deuxième session du Stage 1 de la Qualifying School de l’Asian Tour a été plus favorable aux Français que la précédente. Deux des trois engagés ont passé le cut puis se sont classés parmi les vingt-deux (à Springfield) et vingt-cinq (à Lakeview) qualifiés à la finale.
Partageant sa dernière partie avec son co-leader, le Sud-Africain Bryce Easton, et le Suédois Pelle Edberg sur le parcours du Sprinfield Royal Country Club, Lionel Weber a signé sa seule carte (77) au-dessus du par depuis le début du tournoi. Il a terminé à la quatrième place (280, – 8) à cinq coups du vainqueur, Bryce Easton. Mais, l’essentiel était de franchir ce premier écueil sans y laisser trop d’énergie.
Antoine Schwartza dû batailler jusqu’au dernier trou pour figurer parmi les qualifiés. Après trois tours (et une seule carte sous le par) sur l’Imperial Lakeview, le Racingman se situait à cinq longueurs des derniers « qualifiables ». Dans l’obligation de réussir un score bas, il y est parvenu grâce à une très bonne entame.
Auteur de trois birdies sur ses trois premiers trous (10, 11 et 12), il s’est libéré de la pression pesant sur ses épaules. Un quatrième birdie au 16 lui a permis de passer à l’aller à – 4. N’ayant concédé aucun bogey sur le retour pour un score de 68 (le troisième meilleur du dernier tour), le Parisien a accroché l’une des dernières places pour la finale (290) en enquillant un putt de 3m au 9 (son dernier trou sur lequel il avait pris un double hier) pour le par. Ouf !
« J’ai bénéficié de bonnes conditions de jeu pendant neuf trous, reconnaît-il. Après, le vent s’est levé. Mais, à part un jeu de fers encore irrégulier, tout a bien fonctionné aujourd’hui. Je suis resté calme pendant toute la partie. Je me suis montré agressif dans tous les compartiments du jeu du début à la fin. J’ai constaté que sur les derniers trous, j’ai tendance à être poussif. Et, ça me porte préjudice. Cette fois, j’ai attaqué car je n’avais pas d’autre solution. Je suis content car ça a payé. Mon premier tour aurait pu m’être fatal aussi ce 68 est vraiment le bienvenu. Le combat continue. Demain, je vais me reposer et lundi, je reconnaîtrai le Springfield que j’ai déjà joué. »
Un nouveau challenge, encore plus difficile, attend Lionel Weber, Antoine Schwartz et les quatre-vingt-onze autres qualifiés, à partir de mercredi, à la finale des cartes de l’Asian Tour. Les deux Français et tous leurs adversaires viseront une place dans les quarante premiers pour décrocher leur droit de jeu sur ce circuit.