Un premier tour dans le par pour Robin Roussel
PQ1 européennes au golf d’Hardelot (du 1er au 4 octobre 2013)
Des trois amateurs français inscrits à cette session des Pré-qualifications européennes à Hardelot, Robin Roussel a été le plus performant aujourd’hui en bouclant son premier tour dans le par (71) à la 23e place.
Venu surtout pour apprendre et jauger son niveau par rapport aux pros, le joueur d’Ozoir n’a pas vraiment été aidé par ses mises en jeu. Mais, il a compensé par de très bons chips et putts qui lui ont permis de récupérer les points perdus en totalisant cinq birdies pour autant de bogeys : « Je suis content de mon premier tour, déclare-t-il. J’ai mieux négocié le retour sur les neuf premiers trous. A l’aller, mes bogeys ont été dus essentiellement à de mauvaises mises en jeu. Pourtant, je n’étais pas tendu du tout au départ. Mon père m’a accompagné à Hardelot pour me caddeyer. Mon objectif est de passer le cut puis de jouer ma chance à fond lors du dernier tour. »
Privé d’un bon grand jeu tout au long de sa partie, Thomas Elissalde l’a terminée avec un 74 (+ 3). Le Biarrot a raté quelques attaques de green et s’est mis en difficulté en se laissant des chips délicats. Comme au 5 où, après un bon coup pourtant, il s’est retrouvé derrière le green avec une balle enfoncée dans le rough et a concédé son premier bogey. Quatre trous plus tard, il a loupé la cible du mauvais côté et n’est pas parvenu à sauver son par (+ 2).
Sur le premier par 5 du retour, Thomas a enchaîné les mauvais coups et abandonné un nouveau point. Mais, à partir du 14, il s’est créé quatre occasions de birdie et en a converti deux au 15 et au 17 : « Sur le 15, j’ai pris un risque au départ en drivant au-dessus des arbres, indique-t-il. Ma balle s’est arrêtée à une quarantaine de mètres du green surélevé. J’ai mis un bon coup de sandwedge à deux mètres et rentré le putt. » Sur le par 3 du 17, le Basque a planté son coup de fer 8 donné. Revenu à + 1, il a malheureusement conclu par un double : « Mon grand jeu m’a clairement pénalisé aujourd’hui, ajoute Thomas. Le petit jeu et le putting ont été corrects. »
Jules Bordonado (82) a vécu une journée cauchemardesque. En débutant par un double au 2, un bogey au 3 et un triple au 6, il a pris un énorme coup au moral : « Quand tu manges un double et triple en six trous, tu ne sais plus trop sur quel pied danser, confie-t-il. Faut-il attaquer ou serrer le jeu pour stopper l’hémorragie ? J’étais complètement déstabilisé et donc plus lucide du tout. Je suis passé totalement à côté. Mais bon, après être tombé aussi bas, je ne peux que remonter. »
Il dispose de deux tours pour tenter d’intégrer le top 50. Rien n’est impossible au golf.
Les résultats des Français
3. François Delamontagne 67 (- 4), 5. Sébastien Gros 68, 8. Raphaël Marguery et David Antonelli 69, 18. Raphaël Quintana 70, 23. Alan Bihan, Romain Béchu, Dominique Nouailhac, Nicolas Tacher, Robin Roussel et Julien Van Hauwe 71, 39. Julien Gressier, Mervin Rocchi, Charles Tortuyaux et Pierre-Ludovic Couvert 72, 50. Damien Perrier et Romain Schneider 73, 64. Clément Batut, Thomas Elissalde et Kilyan Matou 74, 76. Thomas Le Flohic 75, 88. Julien Grillon 76, Frédéric Abadie et Olivier Rozner 77, 97. Timothée Briset 79, 100. Jules Bordonado 82, 101. Stéphane Chauffour 84.