Le parcours de Bossey jugé très physique par les filles
Coupe Gaveau au Golf et Country Club de Bossey (du 22 au 26 août 2012)
Les quatre-vingt-deux joueuses engagées dans cette édition 2012 du championnat de France dames en match-play ont découvert, depuis deux ou trois jours, ce golf de Haute-Savoie situé au pied du Salève, une montagne des pré-Alpes culminant à 1379m.
Avec ses dévers prononcés, ses montées et ses descentes, il a été jugé « très physique » par la plupart des filles en compétition d’autant qu’il règne dans ce département un chaleur caniculaire (33°) : « Nous arrivons de Bretagne où nous avons disputé le Grand Prix de Dinard pour préparer cette Gaveau, indique Émilie Bechadergue (Set Golf). Nous avons l’impression de jouer dans un four. Le parcours n’est pas très long mais il comporte de nombreux obstacles d’eau et bunkers dont il faudra se méfier. Nous avons été très bien accueillies. »
Munie d’un parapluie et d’une serviette fraîche autour du cou comme à son habitude, Marion Benzekri (Aix-Marseille) a apprécié le dessin de ce parcours imaginé par le célèbre Robert Trent Jones Jr au début des années 80. « Il y a beaucoup de dog-legs et ça convient bien à mon jeu, commente la jeune aixoise. J’ai assez vite trouvé la bonne vitesse sur les greens. Mais certains d’entre eux ressemblent un peu à des montagnes russes avec de multiples pentes. Il faudra être vigilante sur les mises en jeu à cause des fairways en dévers. Je n’ai tapé le drive qu’à deux reprises. »
Après avoir disputé les Grands Prix de Valgarde et Valcros, Emie Peronnin (Valescure) a été confrontée à un golf complètement différent : « Ils ne sont pas du tout comparables, confirme la jeune Varoise. Bossey est une succession de montées et de descentes. Les greens sont immenses et dotés de pentes, de cassures. Le putting s’annonce compliqué. Attention aux trois putts. Mon objectif sera de passer le cut et après, on verra bien. »
Camille Chevalier (Aix-Marseille) a effectué sa reconnaissance hier : « Le parcours est très beau et très technique car nous n’avons jamais les pieds à plat pour taper, déclare-t-elle. Les greens sont très roulants et difficiles. Il y a des pentes partout. »
«Il faudra les lire attentivement pour éviter les mauvaises surprises d’autant que je ne suis pas trop en confiance sur les greens », enchaîne Émilie Simmons. En revanche, elle l’est au driving ce qui lui laissera des attaques de green plus courtes. Mais, elle comme toutes les autres joueuses de cette coupe Gaveau ne devront pas louper les bonnes zones sur les greens au risque de le payer très cher. La qualification peut réserver pas mal de surprises.