Manon Mollé et Ugo Coussaud creusent l’écart, Nicolai Kristensen égale le record
85e édition de la Biarritz Cup au golf de Biarritz Le Phare (du 11 au 14 juillet 2013)
La deuxième journée de la Biarritz Cup a commencé par un coup de tonnerre. Non pas météorologique mais golfique avec le 60 (- 9) de Nicolai Kristensen. Le Danois a égalé le record du parcours partagé par Nicolas Harrismendy et Sébastien Gros.
Nicolai Kristensen a réussi trois eagles au 8 et au 15, deux par 5, mais aussi au 12 en boîtant son deuxième coup. À ces trois eagles, il a ajouté six birdies et trois bogeys sur son impressionnante carte. Après un premier tour dans le par, il s’est hissé à la deuxième place (129) du classement derrière Ugo Coussaud (125).
Des quatre leaders de la veille à 62, Ugo Coussaud a été le seul à scorer presque aussi bas aujourd'hui.
L’Angoumoisin a été le seul des quatre auteurs des 62 de la veille à établir un score équivalent aujourd’hui (63) grâce à un putting très performant (26 putts) et un très bon chipping. Le vent tourbillonnant qui s’est levé dans l’après-midi a posé des problèmes à tous les joueurs, même aux meilleurs : « Il était plus difficile que la veille de se mettre près des drapeaux, confirme l’étudiant de l’université Laval au Québec. J’ai loupé quelques attaques de green mais, à chaque fois, j’ai enchaîné un chip-putt pour sauver mon par. »
Après deux birdies à l’aller (4 et 6), Ugo Coussaud en a aligné deux de plus sur le retour (12, 15, 17 et 18) pour signer, une nouvelle fois, la meilleure carte du jour mais vierge de bogey, cette fois. « Je suis en pleine forme, ajoute-t-il. J’ai préféré ne pas m’inscrire au Grand Prix de Chiberta pour m’accorder un break après une année chargée. » Il occupe seul la première place et compte désormais quatre coups d’avance sur Nicolai Kristensen.
Antoine Le Saux a accompli une belle remontée (9e) grâce à son 63. Après avoir concédé un bogey au 3, il a réalisé une magnifique série de cinq birdies en six trous en ratant un putt de 2m pour eagle au 8. Passé en 30, il a connu une « panne » de birdie sur les premiers trous du retour : « Les putts ne sont plus tombés », indique-t-il. Mais, il s’est montré patient et il a terminé par deux nouveaux birdies (16 et 18) : « Hier, ce n’était pas la grande forme, confie l’étudiant de Louisville. Là, je rentre à mon appartement pour travailler car je passe des examens cet après-midi. »
Partageant sa partie avec Ugo Coussaud, l’Anglais Ryan Evan, co-leader avec lui hier, a joué 67 et demeure au contact du Français. Son compatriote, Michael Saunders, a scoré au-dessus du par (71). Mathieu Fenasse (67) pointe à la quatrième place avec un total de 131.
À égalité à 142, six joueurs ont disputé un play-off pour deux places. Léo Lespinasse et Lambert Cochetsont parvenus à décrocher leur billet pour les deux derniers au deuxième trou.
L’équipe de France composée d’Ugo Coussaud et Julien Marot a pris la tête de la Nations Cup (323) avec un coup d’avance sur l’Angleterre (Ryan Evans et Michael Saunders), huit sur l’Aquitaine (Matthieu Pavon et Victor Perez). L’Espagne est distancée à la quatrième place (357).
Avec six coups d'avance sur Emilie Alonso, Manon Mollé peut envisager la suite plus sereinement.
Ayant démarré en début d’après-midi, les filles ont été confrontées au vent durant toute leur partie. En tête après son 63 d’hier, Manon Mollé a creusé un gros écart sur ses adversaires grâce à la seule carte sous le par (68) comportant quatre birdies et trois bogeys. « C’était plus dur aujourd’hui sans un eagle, plaisante-t-elle. Les positions de drapeau étaient aussi plus compliquées et j’ai moins rentré de putts. »
À un coup seulement de Manon Mollé, Émilie Alonso a perdu du terrain sur la joueuse de Saint-Cloud après son 73. Il se situe désormais à six longueurs. « Une mauvaise journée, confirme-t-elle. J’ai pris quatre fois 3 putts. J’étais loin des mâts. Au début, j’étais stressée. Puis, cette tension s’est transformée en motivation après cinq trous. Je me suis accrochée mais j’ai manqué trop d’occasions à 1,5m sur des greens marqués. Je suis très déçue. » La Varoise dispose de trente-six trous pour combler son retard.
Les résultats
