Romain Langasque déçu de son score pas de son jeu
Sage Valley Junior Invitational au Sage Valley Golf Club (du 26 au 28 avril 2013)
Le parcours et l’environnement paradisiaques du Sage Valley Golf Club peuvent très vite se transformer en enfer si le vent s’en mêle comme ce fut le cas ce matin sur le golf de Caroline du Sud. Le tenant du titre, l’Américain Zachary Olsen, a vécu un véritable cauchemar sur ses trois premiers trous (+ 6) dont il a eu toutes les peines du monde à se remettre (+ 8 après huit trous). Trois birdies et un bogey sur les dix derniers lui ont permis d’alléger un peu sa carte (78) le situant loin des joueurs de tête.
La moindre erreur se paye cash sur le superbe mais très exigeant parcours de Sage Valley.
Romain Langasque le précède d’un coup (77, 33e). Sur l’aller, le jeune Français a alterné les bogeys (1, 5, 7 et 9) et les birdies (2, 6 et 8). Après un super drive au 1, une montée d’adrénaline sur le deuxième coup lui a fait « flyer » le green. Une mise en jeu égarée, un lob-shot un peu long et un «trois putts» à 5m lui ont coûté trois autres bogeys sans grande conséquence puisqu’il est parvenue jusqu’au 8 à récupérer ces points abandonnés au parcours. Mais les trois putts au 9 l’ont agacé et il est sorti de sa partie d’autant que, pour atteindre le green, il venait de taper un superbe coup de fer 4 contre le vent.
Passé en 37 (+ 1), il a donc connu un mauvais enchaînement de trois nouveaux bogeys au début du retour : « Au 10, j’ai hooké ma mise en jeu et dû me recentrer, précise-t-il. Sur le trou suivant, j’ai raté le green et pareil au 12. » Se retrouvant alors à + 4, il a mis un terme à cette mauvaise série par un birdie au 13 en plantant un coup de wedge à 2m. Romain a « cravaté » son putt du 14 et pas enquillé celui du 15. Sur le long par 3 du 16, son coup de rescue n’a pas atteint le green. Une virgule au 17 (le trou le plus difficile) après un très bon coup de fer 4 l’a privé d’un dernier birdie avant qu’il ne boucle son premier tour par un ultime bogey à la suite d’un drive ensablé dans un bunker de fairway : « Je suis déçu de mon score, pas de mon jeu, commente l’Azuréen. J’ai bien joué dans l’ensemble car je n’ai pas accumulé les mauvais coups. L’objectif demeure le même, me faire plaisir. »
Et si le plaisir est là, le score suivra. Quoique ! Demandez à Matthew Fitzpatrick. À – 5 au départ du 17, tout semblait sourire à l’Anglais, largement en tête. Il a terminé par un bogey et un triple (71), de quoi vous le faire perdre ? Fitzpatrick est l’un des sept juniors à avoir scoré sous le par, la première place étant occupée par l’Américain Sam Horsfield (68).
