Etlin et Veyret déçus de leur performance mais enthousiasmés par le tournoi
Junior Players Championship au TPC Sawgrass, Stadium et Dye’s Valley Courses (du 30 août au 1er septembre 2013)
Le timbre de voix de Victor Veyret dénote l’extrême fatigue du jeune Compiégnois après un long voyage de retour. Partis du TPC Sawgrass en milieu d’après-midi hier, il a embarqué à Jacksonville en compagnie de son ami Joris Etlin et de son père à destination d’Atlanta.
Après deux heures d’attente en Géorgie, ils ont pris, peu avant minuit, un avion pour Paris où ils ont atterri vers 14 heures aujourd’hui.
« Je ne suis pas arrivé à beaucoup dormir dans l’avion et donc je suis épuisé », indique Victor. Malgré un troisième tour catastrophique (88) sur le Stadium, le pensionnaire du Pôle France ne souhaite conserver en mémoire que les aspects positifs de cette expérience unique : « Le TPC Sawgrass, les parcours et le club-house sont exceptionnels, poursuit-il. L’organisation est énorme. Il y a un nombre incalculable de personnes à notre service. On se croirait dans un tournoi du PGA Tour mais pour juniors. »
Arrivé en Floride après une bonne semaine d’entraînement, le joueur de Chantilly avait plutôt bien joué lors des reconnaissances. Il en a été autrement en compétition avec des scores de 81, 78 et 88 pour finir : « J’ai mis sept balles dans l’eau le dernier jour, précise-t-il. J’étais complètement à l’ouest. Je n’ai pris aucun plaisir. Il me tardait que ça se termine. Tout a été mauvais. Il y a du boulot pour la rentrée. »
Trente-huitième avec un total de 228, Joris Etlin a plombé sa dernière carte par un quintuple au 13 pour se retrouver à + 7 après quatre trous. Mais, le Varois n’a plus perdu de points sur les quatorze suivants du Stadium alternant les bogeys et les birdies.
« Je n’avais jamais eu l’occasion de jouer sur un tel parcours, commente-t-il. Je l’avais vu à la télé mais je ne me souvenais pas de tous les trous. Je connaissais les trois derniers, célèbres dans le monde entier, surtout le 17. Quand on arrive sur le tee de départ, on a une impression bizarre partagée entre la confiance d’avoir un petit club en main, un fer 9 pour moi, et la crainte engendrée par l’absence de droit à l’erreur. Le coup à taper depuis le dropping zone est plus compliqué que du départ. Le premier jour, nous sommes partis des back-tees du Stadium. Mais, le dernier jour, ils les avaient un peu avancés. Le Dye’s Valley Course s’est bien amélioré entre les reconnaissances et le tournoi. Les green-keepers ont beaucoup travaillé sur le parcours et les greens. »
La rentrée scolaire s’annonce très chargée pour Joris Etlin. En plus des cours et des entraînements, il passera les épreuves de Français et d’Histoire du baccalauréat la semaine prochaine.