Thomas Elissalde se relance, Robin Roussel reste dans le coup
PQ1 européennes au golf d’Hardelot (du 1er au 4 octobre 2013)
En ratant moins de coups qu’au premier tour et en glissant quelques putts de plus, Thomas Elissaldes’est relancé aujourd’hui. Parti du 10, le jeune Biarrot a planté un coup de sandwedge à trois mètres au 11 et rentré le putt pour birdie. Mais, un mauvais deuxième coup au 13 l’a obligé à se recentrer. N’ayant pas enchaîné sur un chip-putt, il a abandonné son premier point. Il a effacé ce bogey par un birdie au 15 grâce à un putt solide de six mètres en descente. De nouveau sous le par, Thomas n’y est pas resté longtemps à cause de deux bogeys au 17 et au 18. Sur le par 3, il a expédié son tee-shot très à droite dans une zone sablonneuse de laquelle il a atteint un petit bout de green. Et sur le par 4 suivant, il s’est retrouvé enfermé et pas bien placé après une mise en jeu à gauche.
Aussi, son eagle du 1 lui a redonné une grande bouffée d’oxygène : « J’ai pris un risque en optant pour le driver, précise-t-il. J’avais prévu de taper un hybride car il y a un bunker de fairway positionné à 250m. Mais, mon drive est passé sur la gauche. J’ai mis un très bon coup d’hybride 3 à deux mètres et enquillé le putt. Cet eagle m’a bien relancé. »
Après trois pars, il a réalisé deux birdies. Au 5 en « boîtant » un putt de 3,5 m puis au 6 après une bonne sortie de bunker : « Sur ce par 5 aussi, je n’ai pas hésité à utiliser mon driver, poursuit Thomas. Mon coup de fer 4 a atterri dans un bunker de green. »
À – 3 à trois trous de la fin, il a lâché un dernier point sur le 8 après un coup un peu court qui n’est pas restée sur ce green surélevé : « Globalement, c’était mieux qu’hier surtout mon wedging. J’ai aussi manqué moins de coups et mis quelques putts de plus. Il y a encore des progrès à faire. »
Sans réussite au putting et avec un peu de malchance aussi, Robin Roussel (74) a joué trois coups de plus qu’hier. Sur le 6, sa balle a heurté la hampe du drapeau et elle est ressortie du green lui coûtant son premier bogey. Passé en 37 (+ 1), le joueur d’Ozoir a remis son compteur à zéro à la faveur de son seul birdie de la journée au 14. Malheureusement, il a bouclé sa partie par trois bogeys. Après avoir raté sa mise en jeu au 16, sa balle a rebondi, une nouvelle fois, sur le mât et « spiné » hors du green. Un coup du sort au 17 lui a valu un autre bogey suivi d’un dernier à cause d’une erreur de club : « Pour moi, les trois derniers trous d’Hardelot sont les plus difficiles du parcours, déclare Robin. Je n’ai loupé que quatre greens et j’ai pris quatre bogeys alors que mon jeu de fers a été performant et que les mises en jeu se sont moins dispersées que la veille. J’ai touché tous les autres greens mais, très peu de putts sont tombés sans, pourtant, me situer très loin des trous. Je suis donc vraiment déçu mais, en même temps, pas inquiet pour demain. » Il n’y a aucune raison puisqu’il demeure dans le coup pour passer le cut.
En revanche, Jules Bordonado (70 aujourd’hui) va devoir scorer très bas pour figurer dans le top 50 demain soir. Au lendemain de sa journée cauchemardesque, son coup de sandwedge dans la « caisse » sur son premier trou (le 10) lui a redonné un peu le sourire. Après un bogey au 16, un long par 4 de près de 430m, le trou le plus dur du parcours selon lui, il a aligné les pars jusqu’au bout : « Pourtant, j’ai bien joué et me me suis procuré cinq ou six occasions de birdie à deux mètres et moins, explique-t-il. Je me suis rassuré mais, je n’ai pas mis un putt. Il aurait suffi de deux ou trois pour me redonner un bel élan. Là, je n’ai plus le choix. Il va falloir envoyer du lourd. »
En imitant son ami Clément Batut, auteur de la deuxième meilleure carte du jour (65) derrière celle du Sud-Africain Haydn Porteus (62, – 9).
Les résultats des Français (2e tour)
4. François Delamontagne 70 (137), 13. Clément Batut 65, Pierre-Ludovic Couvert 67, David Antonelli 70 et Sébastien Gros 71 (139), 20. Romain Béchu 69 et Raphaël Marguery 71 (140), 27. Raphaël Quintana 72 (142), 32. Julien Grillon 67, Thomas Elissalde 69, Julien Gressier 71, Julien Van Hauwe 72 et Dominique Nouailhac 72 (143), 44. Romain Schneider 71 et Charles Tortuyaux 72 (144), 51. Damien Perrier 72, Mervin Rocchi 73 et Robin Roussel 74 (145), 65. Frédéric Abadie 70, Olivier Rozner 70 et Nicolas Tacher 76 (147), 76. Alan Bihan 77 (148), 83. Thomas Le Flohic 75 (150), 87. Timothée Briset 72 (151), 90. Jules Bordonado 70 (152), 99. Kilyan Matou 85 (159), 100. Stéphane Chauffour 79 (163).