La belle réaction de Mathieu Decottignies-Lafon
Internationaux du Portugal au Montado Golf Resort (du 15 au 18 février 2012)
La tête dans le seau après avoir abandonné six points sur le retour hier (76), Mathieu Decottignies-Lafon a longuement discuté avec Joël Bernard après sa partie pour évacuer sa frustration.
Son coach a su trouver les mots car le grand « Decott » s’est un peu énervé aujourd’hui et a pris sa revanche sur le parcours. Il a inscrit sur sa carte six birdies, un eagle (drive, fer 3 à 7m et putt), un bogey et un double pour l’un des meilleurs scores (67) des parties de la matinée : « Le début a été curieux, explique-t-il. J’ai réussi un birdie au 10 puis j’ai concédé un double derrière. Mon drive a touché une branche et la balle s’est retrouvée à 30m à droite de l’arbre, injouable. » Comme il y parvient de plus en plus souvent depuis quelque temps, le jeune Nordiste a su rester patient et gérer les trous les plus compliqués : « Je suis content de ma réaction car, hier soir, j’étais au fond du trou. » Revenu dans le par total (216), il est assuré de passer le cut.
Romain Langasque aussi. Auteur de son premier score sous le par (71), le pensionnaire du Pôle France Jeunes n’a perdu qu’un point à l’aller à cause d’un trois putts au 18. Mais il a enchaîné par quatre birdies (1, 2, 4 et 6) en six trous qui l’ont autorisé à échapper au stress d’une fin de troisième tour : « J’ai pris un bogey au 5 en raison d’un coup de fer trop long et j’ai effectué un mauvais chip au 8 pour un autre bogey, regrette-t-il. Je ne putte pas bien en ce moment, c’est dommage car, aujourd’hui, ça aurait pu être encore mieux. »
Nicolas Manifacier ne manque jamais une occasion de reconnaître les bienfaits des séances de préparation mentale dispensées par Jean Fournier et travaillées sur le parcours avec Cyril Gouyon. Elles lui avaient déjà été très utiles lors de son play-off du Doral. Elles l’ont été une nouvelle fois aujourd’hui pour arracher sa qualification. Parti du 10, il lui a fallu quelques trous avant de s’habituer au froid matinal et à ne plus égarer ses mises en jeu. Mais, c’est en débloquant son compteur à birdies (2 au cours des deux premiers tours) grâce à un super putting (27 putts) qu’il s’est sorti de ce mauvais pas. Il en a aligné quatre en six trous dont trois d’affilée (1, 2 et 3) pour boucler son retour en 32 (- 4) pour une première carte sous le par (71) salvatrice (219, + 3).
Même total pour Olivier Rozner. Le Racingman a enchaîné les pars sur ses neuf premiers trous. Il a planté son premier birdie au 10 malheureusement suivi de deux bogeys (11 et 13) : « Mon grand jeu était au top mais je n’ai pas enquillé un putt, commente-t-il. Quand je suis passé à + 1 au 13, j’ai surtout cherché à gérer ma fin de partie. »
Les résultats des Français (parties de la matinée)
Mathieu Decottignies-Lafon 67 (216), Adrien Saddier 70 (212), Kenny Subregis 71 (213), Florian Loutre 71 (218), Romain Langasque 71 (218), Nicolas Manifacier 71 (219) et Lionel Weber 71 (220), Olivier Rozner 73 (219), Robin Sciot-Siegrist 73 (220), Paul Barjon 74 (215), Pierre-Henry Leclerc 74 (217), Edouard Espana 74 (223), Antoine Schwartz 77 (227), Franck Daux 78 (225).
Jean Francois Decottignies
17 février 2012 @ 18:27
Bravo loulou !!! fait dodo de bonne heure et recommence…
Merci jo… :-))