Quatre tours de stroke-play pour les pensionnaires du Pôle France avant la reprise des tournois
L’épidémie de grippe, qui a frappé le Pôle France et contraint cinq de ses pensionnaires (Pierre Mazier, Paul Elissalde, Léo Mathard, Marc Tillement et Romane Juvé) à s’arrêter, ne pouvait pas plus mal tomber à une semaine de la reprise des compétitions internationales.
En effet, certains d’entre eux ne sont pas assurés de prendre part aux quatre tours de stroke-play inscrits au programme de cette ultime semaine de la préparation hivernale.
Renaud Gris est satisfait du travail technique accompli par les pensionnaires du Pôle durant la préparation hivernale.
Après un travail technique effectué lundi sur les installations de Cannes-Mougins, les joueurs « valides » ont peaufiné leur chipping et leur putting au Provençal Golf le lendemain. Un entraînement qu’ils poursuivront aujourd’hui au practice et sur le parcours de Terre Blanche : « Tous ont atteint leurs objectifs techniques, précise Renaud Gris. Aucun d’entre eux n’a pris de retard. Ils sont armés pour débuter la saison. » En compagnie de Jean Fournier, le responsable de la préparation mentale à la FFG, ils travailleront sur le regard à l’aide d’un nouvel appareil pendant leurs routines.
Mais, pour les mettre dans une situation de compétition, les entraîneurs nationaux ont décidé d’organiser quatre tours de stroke-play sur quatre parcours de grande qualité se rapprochant le plus possible de ceux sur lesquels ils débuteront leur saison. Ils joueront donc sur le Riou (jeudi) et le Château (vendredi) de Terre Blanche, à Vidauban (samedi) et à Cannes-Mougins (dimanche).
« Jean Fournier leur a expliqué comment passer du travail technique de fond accompli au cours des dernières semaine à la performance », indique l’entraîneur de l’équipe de France masculine.
« Il s’agit d’un test, d’une compétition avant les compétitions, une mise en situation durant laquelle ils devront gérer leurs émotions, ajoute Jean Fournier. Ils vont arrêter la technique et mettre en pratique tout ce qu’ils ont appris pour parvenir à scorer. » Pour se rapprocher le plus possible de l’état émotionnel engendré par la compétition, il leur sera demandé de se fixer un objectif : « S’ils ne l’atteignent pas, ils peuvent s’infliger un gage, poursuit-il. Certains ont proposé de ne plus utiliser leur téléphone pendant un nombre de jours équivalent à leur classement. Mais, pour l’heure, nous ne savons pas encore si nous opterons pour un gage ou pour une récompense car on joue pour gagner et pas pour éviter de perdre. Nous déciderons de la règle du jeu aujourd’hui. »
Julien Marot ne disputera pas cette compétition. Il partira dès demain pour les États-Unis afin de visiter quelques universités dans la perspective d’en intégrer une cet été. Il sera rejoint mardi par Renaud Gris, Romain Langasque, Thomas Elissalde et Kenny Subregis. Tous retrouveront Clément Sordet à l’Ocean Forest Golf Club à Sea Island en Géorgie.
Jean Fournier n'a pas encore déterminé la règle du jeu de cette compétition sur quatre tours. Récompense ou gage ?
