Mathieu Decottignies-Lafon en manque de repères avant la Jones Cup
Depuis son retour des États-Unis à la fin du mois de décembre après sa participation au South Beach International Amateur et une semaine d’entraînement en compagnie de Thomas Levet, Mathieu Decottignies-Lafon n’a plus mis les pieds sur un parcours ni même sur un practice ou un putting-green. La faute à la neige et au froid ayant régné dans sa région au cours des dernières semaines : « J’ai effectué quatre séances sur un simulateur équipé d’un radar, indique le Nordiste. J’ai profité de ce break forcé sans golf pour multiplier les séances de musculation et les longueurs de bassin à la piscine. »
S’il affiche une bonne forme physique, « El Decott » manque de repères sur son jeu et part donc un peu dans l’inconnu en ce début de saison : « J’aime bien ce genre de situation, reconnaît-il. J’ai décidé de joindre la Géorgie un peu plus tôt pour disposer de quelques journées au cours desquelles je taperai beaucoup de balles et j’enchaînerai un maximum de chips et de putts pour me réhabituer au contact de l’herbe. »
Il mettra en pratique les précieux conseils que lui a donnés Thomas Levet : « J’ai bénéficié de conditions d’entraînement exceptionnelles, a apprécié Mathieu. J’ai appris plein de choses. Il m’a aidé à mieux comprendre certaines autres, à prendre conscience que nous avions tous les potentiel pour évoluer sur le circuit européen à condition de bosser comme un malade, de s’acharner sur un secteur du jeu quand il est moins performant, et de s’amuser en jouant. »
Mathieu Decottignies-Lafon est donc impatient de reprendre, de se tester pour vite déceler ses faiblesses du moment : « À l’Ocean Forest Golf Club à Sea Island, il y a des zones de folie pour s’entraîner, poursuit-il. J’ai hâte d’y être. »
Parti aujourd’hui, il sera rejoint mardi par Thomas Elissalde, Romain Langasque, Kenny Subregis. Il retrouvera sur place Clément Sordet et Julien Marot.
« En rentrant, je ne disputerai pas les Internationaux du Portugal, ajoute-t-il. Je préfère bien me préparer pour ceux d’Espagne. Et, là encore, je me rendrai sur place quelques jours avant le début de la compétition pour bénéficier des meilleures conditions d’entraînement possibles. Cette saison, j’ai l’intention de m’engager dans plus de tournois aux États-Unis. C’est là-bas que se trouvent les meilleurs amateurs mondiaux (quatre Américains dans les huit premiers) et j’ai envie de me confronter à ces mecs-là. »
Pour apprendre encore et toujours, et continuer à progresser.