Julien Marot a visité deux universités en Floride et au Kansas
Désireux d’intégrer une université américaine l’été prochain, Julien Marot est parti aux États-Unis une semaine avant les autres Français engagés dans la Jones Cup Invitational (du 1er au 3 février à l’Ocean Forest Golf Club à Sea Island en Géorgie) afin d’en visiter quelques-unes.
Le pensionnaire du « Grand Pôle France » a commencé par Nova Southeastern située à Fort Lauderdale en Floride : « J’y ai passé deux jours, indique Julien. J’ai d’abord effectué le tour du campus. Puis, je me suis entraîné sur les installations et joué quelques trous. Le lendemain, j’ai parcouru en voiturette l’un de leurs golfs et l’après-midi, j’ai partagé une partie avec les joueurs de l’équipe. J’ai beaucoup apprécié le cadre et le temps. Il a fait grand beau pendant mon court séjour. Leurs structures d’entraînement sont de qualité. »
L’Orléanais s’est ensuite rendu à Kansas City pour découvrir UMKC, l’University of Missouri – Kansas City, où il a été accueilli par J.W. VanDenBorn et Antoine Rozner chez lequel il a logé.
« Après neuf trous avec Antoine, un joueur et une joueuse de l’équipe dans la matinée, j’ai dîné avec le coach et Antoine le soir, précise-t-il. Le lendemain, l’entraîneur m’a conduit sur le campus. J’ai pu rencontrer les différentes personnes qui gèrent les admissions et s’occupent des sportifs. L’après-midi, j’ai rejoué avec des gars de l’équipe sur un autre parcours. Le soir, nous avons dîné tous ensemble. Et, le dernier jour, avant mon départ, j’ai pu assister à une séance de préparation physique. »
À son retour en France, après la Jones Cup, Julien Marot devra choisir après avoir évalué les avantages et les inconvénients des deux universités en fonction de ses propres critères : « Ce fut très agréable, poursuit-il. Nova et UMKC sont très différentes. La première évolue en 2e division où elle occupe la première place. La seconde est classée 114e en 1ere division après cinq tournois. Les conditions météorologiques ne sont pas les mêmes. Leurs projets, leurs ambitions, l’engouement par rapport à ma venue, mon éventuelle place au sein de l’équipe et bien évidemment leur proposition de bourse différent aussi. Je n’ai pas eu le même feeling avec les coaches. »
Il dispose d’un peu de temps encore pour se prononcer ou opter pour une autre université (il visitera celle de Caroline du Nord à Charlotte en compagnie de Renaud Gris après la Jones Cup). Cette décision importante impliquant de grands changements pour les quatre prochaines années de sa vie, mieux vaut ne pas se tromper dans son choix afin de ne pas perdre de temps.