Clément Sordet a joué dix-huit trous sur l’Augusta National !
Tous les golfeurs de la planète rêvent de fouler un jour les fairways et les greens de l’Augusta National Golf Club, ce parcours mythique accueillant chaque année le Masters, imaginé et conçu par Bobby Jones, Alister MacKenzie et Donald Ross dans les années 30.
Clément Sordet et ses partenaires de Texas Tech ont réalisé ce rêve le week-end dernier. Après avoir joué le parcours de Forest Hills Golf Club le samedi, ils ont pu accéder au Saint des saints le lendemain : « Nous avons été invités par trois membres de l’Augusta National Golf Club qui sont d’anciens étudiants de Texas Tech, indique le Lyonnais. Nous avons eu cette chance inouïe d’effectuer dix-huit trous sur ce golf par une belle journée ensoleillée. Ce fut une expérience unique et très enrichissante pour nous tous. Il n’y a pas de mot pour décrire ce lieu. Tout est parfait. Je n’ai pas vu un brin d’herbe jaune alors qu’à cette période de l’année les autres parcours sont plutôt desséchés. Le parcours est magnifique, très vert ce que l’on ne voit pas toujours à la télévision. »
Dans ce club très fermé de Géorgie, les golfeurs-étudiants de Texas Tech ont disposé du golf pour eux : « Nous étions seuls sur le parcours accompagnés de nos cadets sans doute les plus expérimentés de tous les golfs, poursuit Clément. J’ai vraiment été impressionné par la difficulté des greens. Certains paraissent grands mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit qu’avec toutes les bosses et pentes, il y a très peu de place pour poser la balle. Les bunkers sont très profonds surtout ceux de fairway. Je suis tombé dans l’un d’entre eux au 5 et je me suis retrouvé devant un mur. C’était très déconcertant. »
Le joueur de Lyon Salvagny a signé une carte de 74 comportant cinq birdies (2, 3, 10, 11 et 14) : « Je suis très satisfait de mon score, assure-t-il. De plus, j’ai eu l’occasion d’aller voir l’endroit d’où Bubba Watson a exécuté un coup prodigieux pour atteindre le green du 10 dans son play-off contre Louis Oosthuizen. L’effet mis à sa balle depuis cet emplacement est juste incroyable. »
Logé sur le golf dans une maison située à proximité du green du 18, Clément Sordet a vécu une journée qu’il n’est pas près d’oublier : « Ce fut une occasion fantastique. Nous y retournerons peut-être l’année prochaine. Je croise les doigts pour que ça se réalise à nouveau. En attendant ce moment avec impatience, je vais m’entraîner à fond. Je souhaite à tous les golfeurs d’avoir la chance d’accéder à ce golf. »
Tous ceux qui ne l’auront pas se consoleront en suivant à la télévision le prochain Masters au mois d’avril prochain (du 10 au 13).