De nombreux jeunes candidats à la succession de Bérardo et Provot
2e Grand Prix de St-Donat (du 21 au 23 février 2013)
Tout est prêt au golf de Saint-Donat pour accueillir les 88 joueurs et joueuses de cette deuxième édition du tournoi. Malgré des nuits fraîches (- 2°) et des fairways gelés jusqu’à 9h30, le parcours est en excellent état soigneusement préparé par l’équipe de Didier Revilliod. Très humide, comme beaucoup d’autres à pareille saison, il sera donc plus long que l’année dernière car les balles rouleront moins. Les greens affichent une vitesse de 3.50 pour la plus grande satisfaction des participants les ayant testés aujourd’hui.
Sixième en 2012 à Saint-Donat, sixième aussi dimanche du Grand Prix de la ligue Paca à Cannes-Mougins, Élodie Bridenne aimerait bien grimper un peu au classement afin de se mêler à la lutte pour le titre.
Sa prestation à Cannes lui a donné satisfaction mais elle a bouclé la compétition un peu frustrée par son manque de réussite au putting. La jeune joueuse de St-Nom a beaucoup travaillé cet hiver au Pôle France sous la direction d’Édouard Bréchignac : « Le démarrage, le plan, l’impact, un peu tout quoi, résume-t-elle. J’ai pas mal progressé au petit jeu, sur les sorties de bunker. Mon swing est plus régulier et j’ai gagné en longueur. Au Portugal, je n’avais pas tout assimilé. C’était encore un tournoi de travail. À Cannes, c’était déjà mieux. »
L’objectif d’Élodie Bridenne est de maintenir ce niveau de jeu à Saint-Donat tout en améliorant les secteurs moins performants : « De bien planifier le parcours aussi pour en éviter les pièges », ajoute-t-elle. Pour ne pas rater trop de cours et éviter ainsi de mettre en rogne ses professeurs, Eva Gilly a choisi de faire l’impasse sur le Grand Prix de la ligue Paca et de disputer celui de St-Donat (7e en 2012). Malgré des conditions rendues pénibles par le froid, la triple championne de France (en benjamines, en moins de 17 ans et en 1ere division dames avec les équipes du Paris Country Club), Eva Gilly s’est entraînée presque normalement cet hiver : « J’ai aussi participé au stage à Samanah, précise-t-elle. Il a été très profitable car nous avons multiplié les séances de petit jeu et les parcours. C’était très intéressant. » Elle a passé également beaucoup de temps à se préparer physiquement afin de s’étoffer. Pour sa reprise, au Portugal, Eva a pu mettre en pratique tout ça et se tester : « J’ai effectué un mauvais premier tour (79), indique-t-elle. Après, j’ai amélioré mes scores (75 et 73). Mon grand jeu a été plutôt régulier. Mais, mon putting n’a pas été terrible. J’ai raté un grand nombre de putts pour birdie. » Forte de ces précieux enseignements, la Parisienne abordera donc le Grand Prix de Saint-Donat avec l’ambition d’y obtenir un bon résultat.
Éloigné des practices et des parcours pendant un mois, le temps nécessaire pour soigner une entorse au poignet droit, Edgar Catherine a repris l’entraînement quinze jours avant son départ en Afrique du Sud. Trop focalisé sur la technique et pas assez sur le jeu lors du premier tour de la Ten Nations Cup, l’Aixois a peiné (84). Puis, il n’a cessé de s’améliorer jusqu’à terminer le South African Stroke-Play Championship par un score sous le par : « C’était mon deuxième voyage à l’étranger après celui de l’an dernier en Floride pour le Doral, déclare-t-il. Mais, au Ten Nations, le champ de joueurs n’était pas le même. J’ai vraiment été impressionné par le niveau de jeu et le physique de mes adversaires. J’étais pas en confiance. Puis, je me suis remis dans le coup grâce aux séances d’entraînement sur des zones parfaites. Ces quinze jours passés en Afrique du Sud ont été extraordinaires. »
Cette expérience unique a boosté Edgar Catherine avant sa deuxième participation au Grand Prix de Saint-Donat (7e en 2012) : « Ce parcours me convient bien. Je vais essayer de faire mieux que l’année dernière, une place dans les cinq premiers », conclut-il.
Après avoir été confronté aux Australiens, Néo-Zélandais, Sud-Africains et autres, plus rien ne l’effraye désormais.