Paul Barjon, Julien Brun et Edouard Espana prêts à relever le défi
Championnat du monde par équipes messieurs au Cornelia Golf Club et à l’Antalya Golf Club (du 4 au 7 octobre 2012)
Depuis leur arrivée en Turquie, Paul Barjon, Julien Brun et Édouard España ont disposé de très peu de temps pour eux. Entre les entraînements, les reconnaissances sur les deux parcours, l’élaboration des carnets, les débriefings, les séances de récupération et autres, les journées ont défilé à la vitesse d’un drive de Rory McIlroy.
La multiplication de tâches aura au moins eu le mérite de les soustraire à la pression inhérente à leur position de tenants du titre depuis le succès en 2010 en Argentine de leurs prédécesseurs Romain Wattel, Alexander Lévy et Johann Lopez Lazaro.
Barjon, Brun et España ne manqueront de la ressentir demain matin à leur arrivée sur le tee de départ : « Nous jouons aussi pour vivre ces moments-là, éprouver ces sensations fortes, déclare le récent vainqueur de l’Allianz Golf Open Toulouse Métropole. Notre moral est bon, la forme aussi. Nous avons été plutôt performants sur les parcours. Je pense donc que nous sommes prêts à relever le défi. »
Pour tenter de conserver le trophée Eisenhower, les « Bleus » ont mis toutes les atouts de leur côté : « Nous avons commencé les reconnaissances par le Cornelia (un parcours dessiné par Nick Faldo) parce que nous ne le connaissions pas, poursuit Julien Brun. Nous avons réalisé notre carnet et pris un maximum d’informations. Les autres « reco » ont été effectuées avec une seule balle pour nous mettre dans la situation d’un tournoi. Nous avons aussi disputé des parties avec un enjeu. »
L’Antibois et ses partenaires ont trouvé le Nick Faldo Course et le PGA Sultan Golf Course très sélectifs : « Ils sont bons, exigeants sur les mises en jeu et étroits, précise «Bruno». Les greens sont également difficiles notamment à cause du bermuda grass qui rend les roughs et le tour des greens compliqués pour exécuter des chips. Ce n ‘est pas une herbe à laquelle nous sommes habitués. Encore qu’elle ressemble à celle sur laquelle nous évoluons au Texas. Nous nous en sortons donc pas si mal. »
Sur deux parcours aussi délicats, les trois Français adopteront la même stratégie que sur les autres : « Accomplir le travail sur chaque routine, prendre les bonne décisions et s’engager dans l’exécution de chaque coup, du premier au dernier trou, prévoit Julien Brun. Et si, nous nous en tenons à ça, on pourra dire que nous aurons fait de notre mieux sur cette semaine. »
Soixante-douze nations entameront cette compétition bisannuelle qui rassemble les meilleurs joueurs amateurs de la planète. Les Français partageront leur premier tour avec les Colombiens et les Turcs sur le PGA Sultan Golf Course à partir de 8h30 (7h30 en France).
« J’espère qu’ils porteront haut les couleurs de la France », souhaite à Paul Barjon, Julien Brun et Édouard España, Karine Mathiot, l’entraîneur de l’équipe de France dames, rentrée de Turquie en début de semaine et présente au Lacoste Ladies Open de France à Chantaco.