Elissalde gagne cinquante places, Schneider et Marguery dans le top 5
Peugeot Open au Club de Campo Villa de Madrid (du 11 au 13 juin 2014)
Thomas Elissalde avait dû interrompre sa partie, hier, sur le green du 13 à cause des orages : « J’étais plutôt content d’arrêter car je n’étais pas sur une bonne dynamique, indique-t-il. J’étais à + 3. » Le Basque a repris le jeu ce matin tôt et bouclé les cinq derniers trous à – 1 pour un score de 73 (+ 2) : « Ça m’a permis de ne pas être trop distancé », reconnaît-il.
Presque dans la foulée de son premier tour, il a enchaîné sur le deuxième tour. Parti du 10, il a débuté par un bogey. Puis, au fil des trous, son putting est devenu de plus en plus performant (23 putts aujourd’hui). Il a enquillé une « ficelle » de dix mètres au 14 pour remettre son compteur à zéro. Deux trous après, il a « boîté » un chip (- 1) et planté un coup de wedge donné au 18. Passé en 33 (- 2), il a rentré un nouveau putt de dix mètres au 3. Sur le trou suivant, il a déposé son coup de sandwedge au drapeau (- 4).
Le Biarrot a terminé par deux birdies grâce à un putt de quatre mètres au 8 et de 2,5m au 9 pour signer la meilleure carte (65) de la journée avec Romain Schneider et l’Espagnol Sergio Gutierrez. Avec un total de 138, il a progressé de cinquante places au classement (7e) à six coups du leader, l’Espagnol Alvaro Salto (132) : « J’ai très bien putté, confirme-t-il. Mais, je n’ai pas très bien tapé les fers. Mon jeu est encore fragile dans ce secteur. Je me suis amélioré en fin de partie mais, je n’ai pris que onze greens. C’est super de m’en sortir avec un 65 dans ces conditions mais ça risque de ne pas se reproduire tous les jours. Il faut donc que mon jeu de fers soit plus solide pour m’éviter d’avoir trop de pression au putting. De plus, je trouve ce parcours de Madrid très exigeant. C’est pour moi le plus difficile de ce début de saison sur le Alps Tour. »
En tête hier soir, Raphaël Marguery a joué dans le par et perdu quatre places (5e à 136). Trois autres Français ont franchi le cut : Nicolas Peyrichou (23e à 141), Matthieu Pavon (29e à 142) et Julien Gressier (36e à 143) avec un 68 aujourd’hui.