Mauvaise journée pour Lyon, Ormesson revient à un coup
Coupe d’Europe des Clubs au National Golf Club d’Antalya (du 20 au 22 octobre 2011)
En tête à l’issue du premier tour avec six longueurs d’avance sur Ormesson et le Toya Golf Club (Pologne), Lyon a perdu une grosse partie de son avance aujourd’hui. La difficile journée d’Adrien Saddier (72) et Gary Stal (75) a profité à Jérôme Lando Casanova et à ses partenaires (Lionel Weber et Clément Bérardo), détenteurs de la coupe d’Europe, revenus à un coup, mais aussi aux Finlandais du Kymen Golf, troisièmes, à seulement trois coups.
Beaucoup moins à l’aise que la veille sur le délicat parcours turc, Adrien Saddier n’a pu ramener qu’une carte dans le par : « Au début de la partie, j’étais tendu, remarque-t-il. Après un bogey au 3, le birdie du 6 m’a remis sur les rails. J’ai enchaîné par un deuxième birdie au 8. Mais, contrairement à hier, les putts ne sont pas tombés. Pourtant, j’ai bien putté. Sur les cinq derniers trous, j’ai sauvé quatre bons pars en réussissant mes chips et mes putts. Il va falloir s’accrocher jusqu’au bout. »
Gary Stal était furieux de son score (75) : « J’ai très bien joué jusqu’au 6, indique le Lyonnais. J’aurais très bien pu me retrouver à 4 sous le par mais ça n’a pas voulu sourire. » Après un aller en 37, il a concédé un double au 12 (qui aura coûté trois points à l’équipe lyonnaise) : « Sur mon deuxième coup, un fer 3, la balle a tourné à angle droit à cause de la terre restée collée. Dans le bois, le drop était injouable et j’ai dû me recentrer. Résultat : un double. » Revenu à + 2 grâce à son seul birdie du jour au 15, il a abandonné un nouveau point au 17.
Auteur d'un 70 (- 2), Jérome Lando Casanova a replacé Ormesson à portée de Lyon dans la course à la coupe d'Europe.
Depuis son échec des PQ1 à Bogogno (44e à + 2), Jérôme Lando Casanova (Ormesson) s’est remis au travail dans son fief de Terre Blanche mais n’a plus disputé de tournoi. Après une reprise en douceur hier (72 avec un birdie et un bogey), le Bastiais a scoré sous le par aujourd’hui (70, – 2) et permis à son équipe de revenir dans la course au titre. Auteur d’une excellente entame (birdie 1 et 2), il a commis une erreur au 4 : « J’avais 210 m pour le milieu du green et j’ai voulu attaquer, explique-t-il. Mais ma balle a pitché à droite du green et s’est bloquée derrière un arbre. J’ai dû exécuter un petit coup en arrière. J’ai fait un bon chip mais j’ai loupé un mètre pour le par. C’est mon seul gros regret de la partie car j’ai lâché deux points sur ce trou. » Il a tout de suite réagi en signant son troisième birdie au 5, puis un quatrième au 11 (- 3), avant un bogey au 14. « Ça reste une partie propre avec un putting correct. J’ai beaucoup mieux tapé la balle qu’hier. »
Souffrant d’une angine, Lionel Weber s’est accroché pendant dix-huit trous pour ne pas sombrer. Passé au 9 à + 1 (bogey au 3), il est revenu dans le par avec un birdie au 10 : « J’ai raté deux putts pour birdie au 11 et au 12, précise-t-il. Et, au 14, j’ai mis mon deuxième coup dans l’eau derrière le green et pris un double. » Énervé, il l’a effacé de sa carte par un eagle au 15 (drive, coup de rescue, putt) : « Derrière, sur un par 3, j’effectue une mise en jeu moyenne et ma balle se place dans un divot au bord du green et je manque le putt (bogey). » Il a terminé son long combat face au parcours par un birdie au 18 en plantant son coup de sandwedge au mât.
Clément Berardo a, lui aussi, bouclé son deuxième tour dans le par.
Le mano à mano entre les deux clubs français s’annonce passionnant demain. Attention toutefois aux Finlandais de Tapio Pulkkanen (2e en individuel derrière Adrien Saddier) qui demeurent en embuscade. D’ailleurs, les trois équipes partageront les trois dernières parties du tournoi, de véritables match-play…à trois !
Leur heure de départ de demain
Lyon : Arnaud-Pierre Malingaud (11 h 33), Gary Stal (11 h 45), Adrien Saddier (11 h 51).
Ormesson : Clément Bérardo (11 h 33), Lionel Weber (11 h 45), Jérôme Lando Casanova (11 h 51).
