Des scores sous le par pour Perez, Cohen-Boyer, Lescudier, Edelman et Vieilledent
Les Français ont cartonné au cours de la journée d’hier. Cinq d’entre eux ont bouclé leur deuxième ou troisième tour sous le par. Enzo Perez (Purdue) a été le plus performant en signant une carte de 66 (- 6). Après avoir débuté par un bogey, le Biarrot a réussi sept birdies sur les dix-sept derniers trous. Ce score lui a permis de progresser de vingt places au classement individuel (16e à 211). Purdue a terminé cet USF Invitational en Floride à la quatrième place (- 24) grâce au deuxième meilleur score du dernier tour (- 18). Le meilleur a été établi par Florida State (264, – 24) qui a remporté le tournoi (- 41).
Ayant pris du retard lors de leur deuxième tour, les « Tigers » de Memphis ne sont pas parvenus à le combler hier malgré une bonne journée (- 10). Ils ont fini à la septième place (- 20). Erwan Vieilledent a conclu par un score de 69. Dans le par à l’aller avec deux bogeys et deux birdies, il a terminé fort avec deux birdies sur les deux derniers trous : « Oui, un bon dernier tour même s’il n’a pas commencé comme je l’avais espéré avec un bogey sur le par 5 du 2, commente-t-il. Mais, je suis resté patient. J’ai bien tapé la balle et je savais que ça payerait. J’ai bien géré les deux derniers trous pour me laisser deux putts de deux mètres que j’ai enquillés. Thomas (Perrot) a réalisé un bon tour lui aussi (72) et ce malgré un mauvais putting. Mais, son score a été important pour l’équipe. Après notre deuxième tour, nous savions qu’il serait très difficile de revenir sur les équipes de tête. »
Très déçu après son deuxième tour, Louis Cohen-Boyer (Wichita State) a magnifiquement réagi hier en jouant 65 (- 5) sans aucun bogey sur le parcours du Virginia Country Club à Long Beach, cadre du Del Walker Intercollegiate. Deuxième meilleure carte, le Racingman a gagné près de vingt places (7e à 208). Avec un total dans le par, Wichita State s’est classée cinquième.
« Je suis très content, reconnaît-il. Je regrette mon deuxième tour mais ça me servira de leçon. Malgré mon manque de réussite durant la journée d’hier (lundi), je suis demeuré positif et j’ai réalisé que j’avais tapé de très bons coups. J’ai donc essayé de continuer à produire le même long jeu aujourd’hui (hier) en espérant mettre les putts. J’en ai glissé quelques-uns et je pense ne pas les avoir volés. J’étais vraiment très frustré lundi soir par mon manque de réussite car que je travaille dur. Ca arrive très souvent au golf. On bosse une partie du jeu. Tout se dérègle un peu et on a l’impression que tout va mal. Ce 65 va décupler ma motivation pour bien bosser et me mettre dans les meilleures dispositions pour notre prochain tournoi dans quinze jours. »
Arthur Edelman (30e à 214) a scoré sous le par (69, – 1), lui aussi. A – 3 après treize trous, il a malheureusement concédé deux bogeys d’affilée qui l’ont ramené à – 1. Denver (+ 7) a pris la septième place.
Reduit à trente-six trous à cause du froid, l’Argent Financial Classic a vu la victoire de North Texas (+ 10) à laquelle Julien Marot n’a pas pris part puisqu’il ne figurait pas au sein de l’équipe alignée par son coach. L’Orléanais l’a disputé en individuel (41e à 156) : « J’ai bien drivé pendant deux jours, précise-t-il. Mon jeu de fers a été bon le premier et très moyen le second. En revanche, le putting a été mauvais durant les deux avec 34 et 33 putts pour onze et dix greens en régulation. Le point positif, il y en a un, c’est le chipping et je suis content. Il ne reste plus qu’à se remettre au boulot et à être patient. Les bons scores vont venir. »
Le putting a aussi pénalisé Baptiste Courtachon (trois fois 3 putts hier) au cours de ce même tournoi. Auteur d’un 78, il a rétrogradé de vingt places (26e à 151). Southeastern Louisiana (4e à + 21) a devancé Louisiana d’une place et d’un coup.
Christian Verrougstraete a mal entamé sa partie (+ 3 après trois trous). Mais, malgré des conditions toujours aussi glaciales (les organisateurs avaient dû repousser les départs d‘1h30 pour permettre aux greens de dégeler), le Réunionnais s’est accroché pour rester à + 3 jusqu’au bout. Il est même descendu à + 1 avant de prendre deux bogeys sur la fin : « Après un mauvais début, j’ai franchement bien joué, assure-t-il. C’est tellement rageant de louper autant de putts, environ sept entre deux et trois mètres, avec trois fois trois putts. Mais, il y a du positif à retirer de ce tournoi notamment le driving. Je vais beaucoup putter au cours de la semaine parce qu’il faut que je sois chaud pour notre tournoi dans quatre jours. En espérant que nous aurons enfin du beau temps. »
Avec deux birdies et un bogey pour une carte de 71 (- 1), Inès Lescudier a intégré le top 10 (6e à 142) du Hurricane Invitational à Coral Gables. La Marseillaise ne compte que quatre coups de retard sur la leader et peut se mêler à la lutte pour la victoire : « J’ai moins raté de coups que la veille, confirme-t-elle. Mon jeu a été plus consistant. J’ai manqué quelques occasions de birdie mais mon putting a été plutôt bon. Le parcours était pus long car il y a eu un peu de vent mais surtout les drapeaux étaient positionnés au fond des greens. Demain (aujourd’hui), j’aimerais en totaliser un peu plus pour me hisser sur le podium voire gagner. »
Louise Latorre a vécu un aller très compliqué avec un triple et un double pour un score de 42 (+ 7) : « J’ai paniqué et tout s’est mal enchaîné, confie-t-elle. Au 9, j’ai dû attendre vingt minutes avant de pouvoir reprendre. Mon père est arrivé et ça m’a boosté. Puis, au 11, mon coach est venu me dire que ma carte allait compter. Je me suis dit que je ne pouvais pas laisser tomber mes partenaires. » Et la Française a joué – 1 sur le retour pour un 77.
Quatrième et sixième, Campbell (+ 17) et Kennesaw State (+ 18) peuvent encore prétendre à une place dans le top 3.
Au Juli Inkster Spartan Invite à San Jose, New Mexico, l’équipe de Manon Mollé (72 hier) s’est classée quatrième (+ 27), et au Kiawah Island Classic, Chattanooga, celle d’Agathe Sauzon (78), à même place (+ 44).
« Le bilan de ce tournoi n’est pas très bon, déclare Agathe. Nous sommes déçues de ne pas l’avoir remporté car nous avions largement le niveau. Il nous a montré que nous avions encore besoin de nous entraîner dans des secteurs de jeu où nous n’avons pas pu le faire à cause du froid. Le putting est la clé qui nous manque à toutes au sein de l’équipe. »