Un très bon premier tour de Céline Boutier et Duke
NCAA Women’s Championship au golf de l’université de Géorgie (du 21 au 24 mai 2013)
Dan Brooks, le head coach de l’équipe de Duke, s’est montré satisfait de la première journée réalisée par ses joueuses et a mis en exergue l’intelligence de leur jeu tout au long du premier tour de cette finale du championnat universitaire américain qu’elles ont bouclé à la troisième place (286, – 2) à deux coups de Southern California et San Jose State. Il a juste regretté que quelques putts ne soient pas tombés mais a réclamé à Céline Boutier et à ses partenaires de demeurer concentrées.
La n°1 française a signé la meilleure carte (69) de son équipe. Elle a réussi trois birdies, le premier au 6 et les deux suivants au 12 et au 13, et n’a concédé aucun bogey : « Il est toujours encourageant de débuter par un bon score, explique-t-elle. Je suis contente car j’ai sauvé pas mal de pars. Le parcours est énorme et la reconnaissance m’a vraiment aidé à l’évaluer. »
Céline occupe la deuxième place en individuel à deux longueurs de Regan De Guzman (San Jose State).
Arizona State (293) se situe en neuvième position. Le score (81) d’Émilie Alonso n’a pas été pris en compte. La Varoise a été pénalisé par son putting (34 putts) : « J’ai touché onze fairways et dix greens, précise-t-elle. Mais, j’étais assez loin des drapeaux et j’ai mal putté. J’ai pris deux fois trois putts. Il faut que j’adopte une meilleure stratégie et que je crois en mes compétences. »
Manon Gidali (73) et Arizona (295) pointent trois places plus loin (12e). La Racingwoman a joué + 2 à l’aller avec un double au 3, un par 3. À trois au-dessus du par après seize trous, elle a terminé par deux birdies pour revenir à + 1.
Kalen Harris, l’entraîneur de South Carolina, espérait un bien meilleur départ pour son équipe. Avant-dernière avec un score de 304 (+ 16), Justine Dreher (77) et ses équipières ont connu des passages difficiles comme l’entame du retour de la Française avec trois bogeys consécutifs. Mais, comme l’a remarqué la coach, les filles se sont accrochées et ont lutté jusqu’au bout : « Ce championnat s’apparente à un marathon de quatre jours, ajoute-t-elle. Ce n’est donc pas un sprint. Nous allons chercher à nous replacer demain (aujourd’hui). »
Et tenter d’accomplir le même come back que l’an dernier qui les avait hissées à la cinquième place.