Langasque, Mazier et trente-huit autres Français à la conquête du titre
Internationaux de France cadets, trophée Michel Carlhian, au golf du Touquet (du 27 au 31 mars 2013)
Depuis la victoire de Romain Wattel en 2009 aux dépens de Mattéo Manassero, plus aucun Français n’a remporté cette compétition. Aussi, sur les quarante engagés dans cette édition 2013 (soit un tiers du champ de joueurs), certains d’entre eux possèdent toutes les qualités pour succéder à l’ancien champion du monde amateurs.
Romain Langasque a beaucoup travaillé son putting depuis son retour d'Espagne.
Romain Langasque figure parmi les sérieux candidats au titre. En délicatesse avec son putting lors des trois premiers tours de l’European Nations Championship, l’Azuréen s’est bien repris au dernier en établissant le meilleur score (70) de l’équipe de France : « Ça m’a fait du bien et aider à me remettre sur les bons rails », reconnaît-il.
À son retour à Antibes, il a passé beaucoup de temps sur les putting-greens afin de retrouver de bonnes sensations avec un ancien putter : « En fait, j’ai de nouveau adopté un grip inversé, précise-t-il. Je l’avais abandonné lorsque j’avais troqué mon belly pour un petit putter. J’y suis donc revenu. J’essaie également de ne pas me relever à l’impact. »
Devenu un habitué de la Carlhian (c’est sa quatrième participation) mais aussi du Grand Prix du Touquet, Romain Langasque apprécie ce parcours : « Je n’ai jamais très mal scoré, ajoute-t-il. Je crois que mon plus mauvais score remonte à trois ans, un 77 je crois. Au Grand Prix, je suis descendu à – 3 ou – 4. Je l’aime bien car il oblige parfois à créer des coups. Mieux vaut ne pas l’agresser. Il est préférable d’adopter une bonne stratégie. Mon objectif est de gagner la qualification et d’aller le plus loin possible dans le tableau des match-play. »
Malgré les températures basses (à peine 3 ou 4° dans l’après-midi), les greens de ce links de la côte d’Opale ne gèlent pas. Mais, si le vent se lève, le froid risque d’engourdir quelques swings.
Depuis le début de la saison, Pierre Mazier enchaîne les bons résultats.
Depuis le début de la saison, celui de Pierre Mazier s’adapte bien à tous les types de temps. Il l’a encore démontré le week-end dernier en remportant sur le parcours de La Boulie le championnat du Racing Club de France avec un total de 143. Une façon élégante et efficace de marquer son entrée dans ce club prestigieux.
Le Varois compte bien demeurer sur cette dynamique à l’occasion de ses troisièmes Internationaux de France : « En 2011, j’avais fini troisième ex aequo de la qualification avant de perdre au premier tour, indique-t-il. L’an dernier, j’avais loupé le cut d’un coup. » Il compte le franchir cette année ainsi que quelques tours : « J’ai progressé et je suis plus expérimenté. J’ai accompli un super début de saison qui m’a donné confiance. Les bons résultats s’enchaînent, tant mieux pour moi. Je connais bien ce parcours du Touquet pour l’avoir joué à de nombreuses reprises avec le Pôle. Il est assez franc et requiert des mises en jeu précises ce qui me convient très bien. Il faut bien maîtriser son golf sur ce links. »
Romain Langasque et Pierre Mazier auront ainsi un avant-goût de ce qui les attend au cours du stage programmé au début du mois prochain sur les deux parcours anglais du Royal St George et du Royal Cinque Ports.
Les autres Français engagés dans le tournoi
Marc Tillement, Thibault Vieilledent, Egdar et Maxence Catherine, Matthieu Caron, Jeong-Weon Ko, Antoine Kuoch, Théophile Andre-Fouet, Edouard Castagnet, Thibault Crinon, David Ravetto, Gabriel Naveau, Louis Perrard, Arnaud Ahoua, Aurélien Simeurt, Thomas Cavalier, Pierre Pineau, Valentin Darthoud, Paul Foulquie, Viktor Pustwo, Julian Audibert, Léo Mathard, Antoine Augustyniak, Adonis Asikian, Arthur Heinkele, Baptiste Mory, Adrien Montagne, Thomas Le Berre, Kenny Subregis, Joris Etlin, Victor Veyret, Nicolas Manifacier, Charles Morizio, Thomas Gambier, Alexandre Daydou, Frédéric Lacroix, Jérémy Gandon, Paul Elissalde.
