Cinq Françaises renouent avec la compétition à l’UCF Challenge
UCF Challenge à l’Eagle Creek Golf Club (du 9 au 11 février 2014)
Après une interruption de plusieurs semaines, certaines étudiantes françaises vont disputer le premier tournoi de la « spring season » demain. Cinq d’entre elles (Inès Lescudier, Emie Peronnin, Solène Le Coz, Manon Mollé et Eva Saulnier) se retrouveront à Orlando en Floride à l’occasion de l’UCF Challenge.
N’ayant plus disputé de compétition depuis le Lady Paladin Invitational à la fin du mois de septembre, Inès Lescudier et ses partenaires de Kennesaw State sont ravies de reprendre : « D’autant que nous serons au complet puisque nous avons récupéré deux joueuses, une Danoise et une Colombienne et qu’il n’y a plus de blessée, précise la Marseillaise. Depuis que nous sommes rentrées en Géorgie, le temps n’a pas été très clément. Heureusement, nous bénéficions d’une excellente structure indoor. Nous avons pu jouer sur le parcours quand il ne faisait pas trop froid. Nous allons disputer huit tournois au cours du semestre. C’est beaucoup mais nous n’allons pas nous plaindre car nous voyagerons dans des endroits très sympa comme Hawaï, Miami ou encore l’Arizona. Ce semestre sera donc bien plus agréable que le précédent. »
D’ailleurs, avant de reconnaître le parcours de l’Eagle Creek Golf Club, la coach de Kennesaw State avait prévu une journée de détente à Disney World.
Arrivée en janvier à New Mexico, Eva Saulnier apprécie énormément sa nouvelle vie à Albuquerque. « Je suis très contente aussi de m’être qualifiée pour ce premier tournoi car la concurrence a été rude, indique-t-elle. Je suis fatiguée après les premières semaines car nous avons un entraînement tous les après-midi, trois séances de physique par semaine le matin, sans oublier les cours. Mais, j’ai hâte de jouer. »
Après avoir passé une IRM, Emie Peronnin pensait enfin connaître la cause de ses douleurs récurrentes depuis des mois au poignet. « Ils pensaient qu’elles étaient dues à un kyste, commente la Varoise. Mais, finalement ce n’est pas ça. Donc, au final, personne ne sait ce qu’il se passe. Peut-être à cause d’un nerf. En attendant, je prends beaucoup d’anti-douleurs assez puissants et ce n’est pas idéal pour la santé. »
De retour de vacances, la joueuse de Minnesota a surtout travaillé son wedging : « J’espère que ça paiera sur le parcours, poursuit-elle. Le week-end dernier, nous avons joué sur le magnifique parcours de Silverleaf à Scottsdale. Nous avons rencontré Vision 54. Ce fut une expérience incroyable. J’ai beaucoup appris. C’était passionnant. »
Contrainte de ne pas toucher un club pendant ses vacances en France à cause de son poignet, Emie Peronnin part un peu dans l’inconnu pour ce premier tournoi : « Je ne sais pas dans quel état sera mon jeu. De plus, j’ai adopté de nouveaux clubs plus rigides. J’espère que mon poignet n’en souffrira pas trop. Je pense que ce changement m’apportera davantage de régularité et de précision. Mais, l’adaptation risque de réclamer un peu de temps. »