Adrien Saddier, Thomas Elissalde et d’autres Français en embuscade

Internationaux de France messieurs, coupe Murat, au golf de Chantilly (du 24 au 26 mai 2013)

Le vent a sérieusement compliqué la tâche des 109 joueurs engagés dans ces Internationaux de France sur le difficile parcours de Chantilly comme en témoigne le nombre de cartes sous le par (3). Grâce à son 70 (- 1), l’Allemand Martin Keskari s’est installé en tête à la place de l’Anglais Ryan Frycker (76 aujourd’hui).

Adrien Saddier (71) et Thomas Elissalde (72) le talonnent à un coup. Le Haut-Savoyard a alterné les bogeys et les birdies en début de partie. Deux attaques de green ratées lui ont valu deux bogeys au 1 et au 3. Mais, un coup de wedge donné au 2 et une « ficelle » de 12m au 4 lui ont permis de récupérer les deux points. Le joueur d’Esery a concédé un troisième bogey au 7, passant en 37 (+ 1). Il a remis son compteur à zéro à la faveur d’un dernier birdie au 16 après un coup de rescue à 6m et un putt. « J’ai serré les boulons sur le retour, indique-t-il. J’ai sauvé pas mal de pars dont un au 15 en rentrant 5m. Au début, j’ai été up and down. Mais, je suis content d’être performant avec un swing qui n’est pas encore au top. »

Un bon chipping a permis à Thomas Elissalde de sauver quelques pars.

En difficulté sur son grand jeu tout au long de la journée, Thomas Elissalde n’était pas mécontent de sortir du green du 18 avec un 72 (+ 1). « J’ai très chippé et putté (30 putts) », précise-t-il. Une attaque de green dans un bunker suivie d’une sortie un peu courte lui ont coûté un point au 6. Une erreur de club et un « trois putts », un second sur le trou suivant. À + 2 jusqu’au départ du 13, il a enquillé un putt de 7m pour son premier birdie. Malheureusement, il n’a pas réussi à enchaîner approche – putt sur le 14. En revanche, sur le dernier trou, il a parfaitement négocié celle de 50m qu’il a arrêtée à 2m du drapeau pour signer son second birdie : « Avec un driving pas parfait et quelques coups approximatifs, je suis quand même parvenu à limiter les bogeys. Je suis donc satisfait de ce + 1. »

Malgré la fatigue consécutive aux aller-retour entre la France et les États-Unis ces dernières semaines, Robin Sciot-Siegrist a signé la meilleure carte (70) du deuxième tour avec l’Allemand Martin Keskari et l’Italien Enrico Di Nitto.

Malgré la fatigue, Robin Sciot-Siegrist a joué 70 (- 1), passé le cut et gagné plus de quarante place au classement.

« Je savais que ça serait un peu chaud pour le cut après mon 77 d’hier, déclare le vainqueur de la Gounouilhou. Aussi, je me suis montré agressif dès le début car le vent n’était pas encore trop fort. »

Il a donc commencé par un birdie au 1 mais n’a pas concrétisé deux occasions sur le 2 et le 3. Une mauvaise mise en jeu au 4 l’a obligé à se recentrer et il a pris un bogey. Mais, derrière, il a planté un coup de fer 7 à 2,5m du mât et réalisé un birdie. Un long putt de 10m au 10 lui en a offert un autre (- 2). Trois putts au 12 et au 13 l’ont remis dans le par. Une approche à 1m du trou au 18 lui a donné l’occasion de conclure sur un birdie. « Après la Murat, je vais me reposer car je suis crevé et travailler sur mon swing pour bien préparer le British », ajoute-t-il. En attendant, il a gagné plus de quarante place entre hier et aujourd’hui (16e).

Nicolas Catesson, Victor Joffray (144), Hugo Rouillon (145) et Kenny Subregis (146) s’intercalent entre Robin Sciot-Siegrist et le tandem Saddier – Elissalde, tous en embuscade pour tenter de conserver la coupe Murat en France.

Les résultats du 2e tour (cut à 150)