Un premier tour compliqué pour les Français et beaucoup d’autres
Jones Cup Invitational à l’Ocean Forest Golf Club (du 1er au 3 février 2013)
Classé dans le top 100 mondial (84e), le parcours de l’Ocean Forest Golf Club a posé de gros problèmes à une grande majorité des joueurs disputant le Jones Cup Invitational. Cinq d’entre eux seulement ont bouclé le premier tour sous le par parmi lesquels le Hollandais Rowin Caron et le Texan Cory Whitsett, leaders avec un 68. Même le tenant du titre, Justin Thomas (n°2 mondial), a dû se contenter d’un 78
« Le parcours est très exigeant sur les mises en jeu et encore plus sur les attaques de green, indique Julien Marot. Au cours de nos reconnaissances avec Renaud (Gris), nous avions établi des zones pour chaque drapeau et déterminé les côtés sur lesquels il convenait de s’appuyer. Nous avons affiné notre stratégie ce matin à découvrant les positions de drapeau. »
Romain Langasque et Clément Sordet (75) ne s’en sont pas trop mal sortis au final. Partis du 10, ils ont connu des difficultés sur leur aller bouclé en 39 par le premier (avec deux bogeys, un birdie et un double au 17 à cause d’une balle dans l’eau) et en 38 par le second (trois bogeys et un birdie).
L’Azuréen a concédé deux nouveaux bogeys sur les premiers trous de son retour (+ 5) avant de récupérer ces points à la faveur de deux birdies : « Mon grand jeu a été solide sur le retour et j’ai pu aligner deux birdies, déclare Romain. Je suis content de ce premier tour. Je me suis montré patient et ça m’a aidé à m’accrocher. »
Le Lyonnais a aligné sept pars et pris un bogey : « Je me suis procuré quelques occasion de birdie sur la fin mais aucun putt n’est tombé, précise Clément. Mon driving a été très bon mais mon jeu de fers très irrégulier. J’ai trouvé un point technique qui devrait me permettre de mieux taper demain (aujourd’hui). Mon chipping et mon putting m’ont sauvé. »
Pour son troisième parcours de ce début d’année, Mathieu Decottignies-Lafon a joué 77 : « Ce n’est pas si mal », commente-t-il. Auteur de neuf premiers trous très corrects (un birdie et un bogey), il s’est retrouvé à + 1 au départ du 15 et a enchaîné un bogey et deux doubles (16 et 17) en trois trous : « Au 16, j’ai voulu effectuer un draw, explique-t-il. J’ai tapé la balle du talon et fait un slice dans l’eau. Sur le 17, j’ai mis mon coup de fer dans l’eau également. Aujourd’hui, j’ai drivé comme une chèvre. Heureusement que mon putting a été solide car mon chipping depuis le rough a été mauvais. J’ai multiplié les grattes. »
Une partie moyenne sans grosses fautes pour Thomas Elissalde (77). Un aller en 39 (quatre bogeys et un birdie) et un retour en 38 (trois bogeys et un birdie) : « Mon grand jeu et mon putting ont été trop moyens », constate le Biarrot.
Julien Marot (78) a bien négocié son aller (+ 1). Passé en 37, l’Orléanais a expédié son deuxième coup dans l’obstacle d’eau du 1 et raté un putt de 2m pour sauver le bogey. Sans doute fatigué, il s’est montré moins précis au driving et a loupé les greens ce qui ne pardonne pas sur ce parcours. Résultat : une série de quatre bogeys consécutifs du 4 au 7. Mais, pour rester sur une bonne note, il a terminé par un birdie au 9 en enquillant un mètre.
La reprise de Kenny Subregis a été douloureuse avec sept balles immergées dans les différents lacs du golf de Géorgie. À peine sa partie terminée, il s’est précipité au practice en lâchant : « C’était horrible, un vrai débutant. »
Les résultats des Français
25. Romain Langasque et Clément Sordet 75, 49. Mathieu Decottignies-Lafon et Thomas Elissalde 77, 55. Julien Marot 78, 83. Kenny Subregis 82.
Les heures de départ
Thomas Elissalde 9h10 (10), Mathieu Decottignies-Lafon 9h20 (10), Kenny Subregis 9h30 (1), Clément Sordet 9h40 (1), Romain Langasque 9h50 (1), Julien Marot 10h30 (1).