Une première Biarritz Cup pour Calvet et Plachetka
Biarritz Cup au golf de Biarritz Le Phare (du 13 au 16 juillet 2017)
Douzième de la Biarritz Cup en 2015, sa meilleure place, Nicolas Calvet est devenu, hier, le premier Biarrot à s’imposer depuis Thomas Elissalde, vainqueur en 2012 : « C’est un vrai plaisir de succéder à Thomas, apprécie Nicolas. Gagner à la maison a une saveur particulière d’autant que ce n’était pas attendu. J’ai effectué une bonne semaine. Je n’ai pas trop mal putté. Je n’ai raté aucun putt à 1,5m. Non, vraiment, je suis super content. Un grand merci à Greg Schoeb, venu me caddeyer sur les quatre tours. Il m’a beaucoup aidé. »
Vingt-troisième (67) au soir de la première journée à huit coups de l’Espagnol Jorge Maicas Redondo, auteur d’un 59 (record du parcours égalé), il avait un peu gâché sa performance par un mauvais finish. A – 4 au départ du 13, il n’avait pas profité du petit par 4 du 14 et des deux pars 5 (15 et 16) pour améliorer son score. Pire, il avait pris deux bogeys au 16 et au 18 pour un – 2.
Le lendemain, il n’a pas concédé de bogeys et totalisé quatre birdies et son 65 l’a propulsé à la sixième place : « Il n’y a pas eu d’étincelle mais, ce fut une partie propre et je ne comptais plus que six coups de retard sur le nouveau leader (le Danois Andreas Hillesborg Sorensen à 126).
Nicolas Calvet a dignement fêté sa victoire avec ses partenaires de l’équipe de Biarritz.
Le troisième tour a été plus compliqué car le joueur de Biarritz n’a pas bien tapé la balle ni putté. A + 1 au départ du 14, il a toutefois aligné trois birdies sur ses cinq derniers trous (14, 15 et 18) en rentrant, notamment, un putt d’une vingtaine de mètres en descente au 18 : « Il m’a fait du bien celui-là », assure-t-il.
Toujours sixième mais, à seulement trois coups du Danois, tout restait donc possible. Il a entamé son dernier tour par quatre pars. Un bon coup de pitch à trois mètres du mât du 5 lui a offert son premier birdie. Sur le 6, il a planté un coup de fer 9 à quatre mètres et glissé le putt pour le birdie (- 2) : « J’ignorais où en étaient les joueurs des deux dernières parties et je n’ai pas cherché à savoir », indique-t-il. Nicolas Calvet a flyé le green du 7 et il n’a pas mis son chip assez près du trou pour sauver son par : « Ce bogey a un peu cassé la dynamique ».
Il a poursuivi avec deux pars (9 et 10). Puis, au 11, à sept mètres du trou, il a rentré le putt pour le birdie qui l’a relancé. Un coup de 52° donné sur le trou suivant a porté son score à – 3 pour la journée. Il a évité le bogey au 13 grâce à une sortie de bunker et un putt après avoir attendu un quart d’heure sur le départ. Sur celui du 14, il a expédié son drive dans un bunker court du green. Malgré la distance (30m) et une balle enfoncée, il a mis sa balle à trois mètres du trou mais, raté le putt pour le birdie.
Son deuxième coup du 15 à proximité d’un buisson l’a contraint à putter et il a dû se contenter d’un par : « Ce n’était pas une bonne affaire », dit-il. Au 16, son drive a fini dans les arbres de gauche, loin du drapeau (225m) et mal placé tout près d’une racine. Il a tenté un coup de bois 4 punché qui a bien roulé jusqu’à trente mètres du trou. Il a choisi de putter et son premier putt lui en a laissé un second de trois mètres qu’il a glissé (- 4).
Au départ du 17, il a longuement parlé avec Greg Schoeb pour choisir son fer. Il a opté pour un fer 4 à cause du vent contre et il l’a mis à deux mètres (- 5). Un peu tendu au départ du 18, il a tapé sa mise en jeu sur le bord du rough de gauche. Connaissant parfaitement les dangers du dernier green, il n’a pas essayé d’attaquer le drapeau mais, plutôt de rester court. Il a pris deux putts à dix mètres pour un 64.
Il lui a fallu patienter de longues minutes avant de savoir si son total de 263 (- 13) serait suffisant : « Ayant peu d’informations sur les deux dernières parties, je pensais qu’il me manquerait un ou deux coups pour l’emporter », ajoute Nicolas Calvet. Victor Trehet affichant un total de – 13 lui aussi au départ du 18, on s’acheminait vers un play off. Malheureusement, pour le joueur d’Hossegor, son coup de wedge a fini hors limites et il a concédé un double sur le soixante-douzième trou. Cruel.
Nicolas Calvet s’est donc imposé avec un coup d’avance sur Charles Joubert et le Danois Andreas Hillesborg Sorensen (264). Le Biarrot partira en vacances au Portugal dans quelques jours. A la rentrée, il intégrera une école d’ingénieur à Toulouse car il n’a pas l’intention de devenir golfeur professionnel.
Lara Plachetka a réalisé l’un de ses rêves
Pour sa dernière participation à la Biarriz Cup avant son passage chez les proettes à la fin de la saison, Lara Plachetka a réalisé l’un de ses rêves, la gagner.
Deuxième avec un score de 66 à l’issue du premier tour à deux coups d’Elodie Chapelet, la jeune Montpelliéraine a pris la tête dès le deuxième grâce à une carte de 64 et compté deux longueurs d’avance sur Charlotte Charrayre. « J’ai bien joué au cours des trente-six premiers trous, reconnaît Lara. Mais, le troisième a été compliqué. J’étais un peu stressée en début de partie et j’ai très mal commencé. »
La joueuse de Terre Blanche s’est retrouvée à + 6 après six trous. Mais, elle a réagi en enchaînant deux birdies et un eagle (au 8) sur les trois derniers trous de l’aller du golf du Phare pour revenir à + 2. Lara Plachetka a négocié son retour à + 1 pour un score de 72 (+ 3) qui lui a coûté la première place, occupée par Charlotte Charrayre (201) avec un coup d’avance.
Moins tendue à l’entame du dernier tour, l’Héraultaise a débuté par trois birdies sur ses quatre premiers trous ce qui lui a permis de repasser en tête. Mais, elle a concédé trois bogeys d’affilée. Au 6, elle a expédié son drive dans un bunker et a dû se recentrer. Sur le par 3 du 7, son coup de fer 7 a pitché derrière le green. Elle a effectué un chip et putté deux fois derrière. Et, sur le par 5 du 8, un nouveau drive égaré l’a obligé à un autre recentrage. Son troisième coup s’est arrêté à l’entrée du green d’où elle a pris trois putts.
Lara Plachetka rêvait de remporter la Biarritz Cup. Elle y est parvenue à l’occasion de sa dernière participation.
Revenue dans le par, elle n’a pas perdu la première place car, sur le 8, Charlotte Charrayre venait de concéder un quadruple bogey à cause de deux balles hors limites. « J’avais du mal au putting, indique Lara. Sur mes premiers putts de dix ou quinze mètres, je mettais des charges et j’avais des putts de retour entre 1,5m et deux mètres. »
En rentrant un putt de quinze mètres sur le par 3 du 13 pour le birdie, la Languedocienne s’est bien relancée et a surtout retrouvé confiance au putting. Sur le par 5 du 15, touché en deux, elle a mis donné son premier putt d’une vingtaine de mètres. Idem au 16 pour un deuxième birdie consécutif.
Après un par au 17, elle a conclu par un autre au 18 en exécutant un excellent premier putt de douze mètres qui s’est immobilisé à quelques centimètres du trou pour un par facile et un score de 66 (268, – 8) : « C’était une super partie car nous nous sommes tirées vers le haut, ajoute-t-elle. Elle aurait été encore plus disputée si Charlotte n’avait pas pris un quadruple au 8. Je suis super contente de cette victoire pour ma dernière participation à la Biarritz Cup. Je n’avais pas été performante la semaine dernière à Chiberta et gagner à Biarritz me permet de réaliser l’un de mes rêves. C’est génial. »
Depuis quelques mois, Lara Plachetka vit en Catalogne dans le resort du PGA Catalunya où elle s’entraîne au quotidien et consulte parfois le coach Enrique Lopez Garcia. Mais, elle n’hésite pas à rentrer à Montpellier pour travailler avec Maxime de Mory : « Je suis toujours licenciée à Terre Blanche, un club fabuleux qui m’offre des conditions d’entraînement exceptionnelles avec l’Albatros Golf Performance Center et les deux parcours du Riou et du Château. »
Après ce beau succès, Lara Plachetka n’a pas l’intention d’en rester là. Elle défendra son titre au Grand Prix des Landes – Hossegor qui débutera jeudi.
