Emie Peronnin et Emma Broze les seules sous le par

Grand Prix de la ligue Paca dames au golf de Cannes-Mougins (les 16 et 17 février 2013)

Sa première (et dernière) participation au Doral ayant tourné au cauchemar, Emie Peronnin était revenue de Floride très perturbée et avec de mauvaises sensations. La jeune Varoise s’est remise à l’entraînement et, malgré ce, sa frappe de balle ne lui donnait pas satisfaction.

En débutant par trois birdies, Emie Peronnin a retrouvé une partie de sa confiance.

Même ce matin encore, elle ne tapait pas bien au practice. Et pourtant, la joueuse de Valescure a débuté sa partie…par trois birdies en plantant à deux reprises les drapeaux et en enquillant un putt de 5m ! La magie du golf : « En sortant du green du 6, je me suis dit en rigolant : prend un peu d’avance, ça peut toujours être utile », confie-t-elle.

Une gratte au 7 lui a coûté son premier bogey mais elle a récupéré ce point dès le trou suivant. Emie a ensuite enchaîné les pars jusqu’au 13. Elle a pris un double idiot au 14 : « J’ai commis une erreur de club sur mon deuxième coup, précise-t-elle. Il y avait du vent de face et mon coup de fer 7 a fini dans le bunker avec une balle plugguée. Je me suis recentrée mais il me restait un wedge pour le green, un secteur de mon jeu que je ne maîtrise pas du tout en ce début de saison. »

Loin du mât au 17, Emie Peronnin a putté trois fois, revenant ainsi dans le par. Mais, elle a terminé fort avec deux birdies au 1 et au 3 pour un 70, le meilleur score du jour : « Je suis contente, ajoute-t-elle. Pour quelqu’un qui n’est pas en confiance, c’est bien. »

Malgré une douleur récurrente au coude gauche, Emma Broze a scoré sous le par (71).

Ménagée au cours du stage à Vidauban en raison d’une tendinite au coude gauche (elle devrait consulter un ostéo en début de semaine), Emma Broze a serré les dents tout au long de ce premier tour : « La douleur était supportable », déclare-t-elle. La pensionnaire du Pôle France Girls a veillé à ne pas trop sollicité son articulation en adaptant son swing. Dans ces conditions, elle a plutôt bien négocié ce premier tour (71) avec cinq birdies (4, 7, 11, 18 et 1) et quatre bogeys (5, 6, 10 et 17). Des birdies qu’elle s’est créés grâce à la précision de son jeu de fers et de son wedging bien aidés par un bon driving (trois fairways ratés) : « En revanche, j’ai eu un peu de mal sur le dosage de mes putts », conclut-elle.

Après une bonne saison 2012 au cours de laquelle elle est passée de la 94e à la 17e place du Mérite national, Élise Genoux entame la suivante avec de nouvelles ambitions : « En premier lieu, beaucoup travailler techniquement pour améliorer mon swing afin de gagner de la vitesse et de la puissance, indique la jeune Racingwoman. J’ai effectué pas mal de séances de practice et de vidéo avec Christophe (Pottier) qui ont été très profitables. Je manque encore de régularité dans mes coups. » Mais, comme une grande partie des joueuses engagées dans ce premier Grand Prix de l’année, elle manque d’entraînement au chipping et au putting à cause de la météo ayant sévi en région parisienne.

Aussi son 73 (+ 1) a été une bonne surprise. Ses deux birdies d’entrée (4 et 5) l’ont mise en confiance. Deux erreurs de clubs lui ont valu deux doubles (10 et 17) avant d’ajouter un birdie sur sa carte au 18. Après le Grand Prix Paca et Saint-Donat, Élise Genoux disputera les Internationaux d’Italie car, en 2013, elle a l’intention de privilégier les tournois à l’étranger.

Les résultats du 1er tour