Julien Marot a envie de terminer seul premier
Championnat de France cadets au golf de Saint-Cyprien (du 28 au 31 octobre 2012)
Diminué par une mononucléose depuis le mois de juillet, Julien Marot a récupéré un peu d’énergie durant la trêve golfique qu’il a observée cet été pour réviser ses épreuves du baccalauréat. Mais, dès qu’il fournit un gros effort comme ce fut le cas au Grand Prix de la Côte d’Opale au Touquet, la fatigue ressurgit. Le pensionnaire du « Grand Pôle France » est donc rentré crevé d’autant qu’il a occupé la deuxième place juste derrière Adrien Monnier dès le premier tour. Auteur de trois cartes sous le par (67, 70 et 71), son total de 208 (- 8) ne lui a pas permis de remporter le premier Grand Prix de sa jeune carrière. Il a partagé la première place avec Mathieu Decottignies-Lafon.
Aussi, le joueur de Marcilly aimerait bien terminer seul en tête du championnat de France qui débute demain. À condition de s’être bien requinqué : « À mon retour à Antibes, j’ai pu souffler un peu, déclare-t-il. Je me suis économisé grâce à un programme plus « light ». J’ai participé à une cession de petit jeu organisé par Cédric Menut qui m’a bien servi. Puis, j’ai débriefé mon tournoi avec Jean Fournier. Jeudi, nous avons effectué une grosse séance de wedging et Alain Boghossian est passé au Pôle pour nous parler de sa carrière et de ses expériences. C’était très intéressant et même émouvant par moments. »
Sur la dynamique du Touquet, Julien Marot espère évoluer à un niveau équivalent : « Nous sommes cinq ou six à pouvoir prétendre l’emporter, indique-t-il. Je figure parmi ceux-ci. Je me dois de tenir mon rang. Et puis, j’ai envie de gagner tout seul. J’en suis capable. »
Vainqueur du Trophee Fédéral Jeunes à Toulouse l’an dernier, Romain Langasque (Ormesson) disputera son premier championnat de France cadets. Lui aussi est venu à Saint-Cyprien pour décrocher le titre : « J’ai eu des problèmes de driving au Touquet lors des deux premiers tours, explique-t-il. J’ai perdu deux balles le vendredi et une le lendemain. Je l’ai travaillé cette semaine et il est plus performant. Le reste de mon jeu étant en place, je me sens prêt. »
Quatrième l’année dernière, Thomas Grava (Evian Masters) ignore s’il pourra se mêler à la lutte pour la victoire. Lui aussi est très affaibli par une mononucléose depuis quelques semaines. « Après trois heures d’entraînement, je suis lessivé, confie-t-il. Pourtant, je tape bien la balle depuis plus d’un mois. Mais, je ne sais pas si physiquement je tiendrai le coup pendant quatre tours surtout si les conditions sont mauvaises. »
Et, tous les participants aux championnats de France cadets-cadettes, anciens et nouveaux, savent qu’à la fin du mois d’octobre le golf des Pyrénées-Orientales est balayé par la tramontane ou arrosé par de violentes pluies. Si c’est le cas ce week-end, il faudra vraiment s’appuyer sur un swing et un mental très solides pour succéder à Robin Sciot-Siegrist, aujourd’hui étudiant à l’université de Louisville dans le Kentucky.