Richard Jouven et Grégoire Schoeb les deux seuls sous le par
Grand Prix de la ligue Paca au golf de Barbaroux (du 8 au 10 novembre 2013)
L’an dernier, Julien Marot avait assommé ses adversaires en bouclant son premier tour par un 65 (- 7) malgré un double sur son dernier trou.
La première journée du tournoi n’a donné lieu à aucun score aussi bas. Seuls Richard Jouven et Grégoire Schoeb sont parvenus à descendre sous le par (71). Le Ciotaden a effectué un excellent début de partie puisqu’il était déjà à – 4 après six trous. Il a réussi son premier birdie au 2 à la faveur d’un excellent coup de fer 7 à un mètre du drapeau. Sur le par 5 suivant, un chip donné lui en a offert un deuxième d’affilée. Le joueur de Terre Blanche a sauvé un bon par sur l’autre par 5 qu’il n’apprécie pas du tout grâce à un chip-putt. Peut-être soulagé d’avoir passé sans encombre le 5, il a «boîté» un coup de fer 7 pour eagle au 6 : « Je suis peut-être parti trop fort, confie-t-il. Je me suis mis à penser au score. » Passé à l’aller en 33 (- 3) après un premier bogey au 8, le début du retour n’a pas été aussi flamboyant que celui de l’aller.
Au départ du 10, Richard Jouven a hésité entre un fer 3 et un rescue. Il a opté pour le rescue : « Mais, je n’ai pas joué le coup », précise-t-il. Sa balle a terminé dans l’obstacle d’eau à gauche après un énorme hook. Encore à 120m du mât, son attaque de green s’est bloquée sur la frange et l’a obligé à un chip. Il a raté son premier putt et pris un double sur le trou, revenant ainsi à – 1. Mais, il n’a plus lâché le moindre point jusqu’au bout sans en grappiller non plus : « Je suis content de mon premier tour, ajoute-t-il. J’aime bien ce parcours. En début d’année, je m’étais classé quatrième du Grand Prix de Barbaroux. Il convient bien à mon jeu. »
Malade en arrivant à Barbaroux pour la première reconnaissance, Grégoire Schoeb n’affichait pas la grande forme ce matin au départ. Sur ce parcours exigeant, il avait donc imaginé une stratégie prudente, sans prise de risque. Pourtant, il s’est retrouvé à – 3 au départ du 8 grâce à des birdies au 3, 4 et 7. Mais, sa partie aurait pu basculer au 5 où il a évité le pire en expédiant un chip dans le trou pour le par. Car, après un drive un peu long dans le rough, son coup de fer a « kické » dans le ravin de gauche. Mal placé après son drop, il n’a pu gagner qu’une trentaine de mètres et surtout sa balle est venue se coller contre un muret séparant le rough du vide. En équilibre très instable sur ce petit mur et dos au ravin, il a tapé un super coup qui a fini à droite du green.
Il a conclu ses neuf premiers trous par un premier bogey. Puis, il a récupéré ce point avec un birdie au 12 atteint en deux. Un mauvais tee-shot au 15 lui a laissé un putt de 25m avec une multitude de pentes à franchir. Le Strasbourgeois a bien négocié le premier mais loupé le deuxième. Et, au 16, depuis le rough, il a attaque le green par la droite en espérant voir sa balle revenir vers le drapeau. Malheureusement, il est restée dans le rough de la butte le bordant à droite. Après ses deux bogeys d’affilée, il a aligné deux pars pour un 71 lui permettant d’occuper la tête en compagnie de Richard Jouven.
Franck Daux, Henri Leclercq, Paul Elissalde, Stéphane Meyssonnier et Kenny Subregis les talonnent à un coup. Le joueur de St-Nom aurait pu prétendre à mieux puisqu’il se situait à – 4 après douze trous (birdie 2, 3, 8 en rentrant un chip et 12). Il a concédé son premier bogey au 13 avant de poursuivre par un double (14) et un autre bogey (15) : « Sur le petit par 4 du 14, j’ai tapé un fer 6 et ma balle a fini dans le bunker, précise-t-il. J’ai essayé de m’en extraire en direction du green mais la balle a touché la butte et elle est retombée dans le sable. Je suis donc sorti sur le côté. »
Passé de – 4 dans le par en trois trous, il a réagi en plantant un coup de sandwedge à un mètre au 17 avant de conclure par un bogey au 18 malgré une bonne sortie de bunker : « J’étais fatigué sur la fin, avoue-t-il. Je ne faisais que des push. Je suis donc satisfait de mon score car les drapeaux étaient chauds et certains vraiment très durs à putter comme le 8 et le 9. »
Sur le 8 justement, Paul Elissalde a enquillé une « ficelle » de douze mètres pour descendre à – 2 après deux bons chip-putt au 3 et au 5 pour birdie (- 2). Mais le 9 ne lui a pas été autant favorable car il a pris quatre putts et un double le remettant dans le par. Il y resté jusqu’à la fin avec un bogey au 12 et un birdie au 14.
Henri Leclercq a inscrit quatre birdies et quatre bogeys sur sa carte. Le mid-amateurs de Massane a commencé sa journée par deux bogeys (10 et 12) à cause de deux mises en jeu dans le rough très pénalisant de Barbaroux. Un birdie au 13 l’a bien relancé car trois autres ont suivi au 16, 3 et 4 (-2). Mais, un drive dans l’immense bunker du 6 puis un sandwedge « gratté » au 7 lui ont coûté deux bogeys : « »Je suis très content de ma partie sur ce parcours très difficile avec ses greens et ses roughs », commente-t-il.
Stéphane Meyssonnier pourrait attester de la difficulté des greens lui qui a pris trois fois 3 putts en sept trous pour deux bogeys et un double. Grâce à un birdie au 3 et surtout au 8 à la faveur d’un excellent coup de fer 7 en fade, il a viré au 9 à + 2. Deux birdies d’affilée (11 et 12) ont remis son compteur à zéro. Puis celui du 14 après un drive à hauteur de green à – 1. Une balle plugguée dans un bunker du 15 lui a valu un dernier bogey pour un 72 : « J’ai mieux joué à l’aller mais mal putté, explique le Nîmois. Au retour, ce fut l’inverse. À la veille du premier tour, je m’étais bien entraîné avec le Pôle d’Antibes et ça a payé. »
Demain, l’apparition du Mistral devrait changer la donne après un premier tour dans le vent d’Est (mais sans la pluie). Il va falloir s’adapter.
Les résultats du 1er tour
Les heures de départ de demain