Jouven et Langasque, les seuls amateurs français à passer le cut
Masters 13 au golf de Pont Royal (du 9 au 12 octobre 2014) Sur les sept amateurs français engagés dans cette douzième édition du Masters 13, seuls Richard Jouven et Romain Langasque ont passé le cut à l’issue des deux premiers tours. Mais, ni l’un ni l’autre n’ont scoré sous le par aujourd’hui et ils ont donc perdu quelques places au classement, quatorze pour le premier (21e à 145) et dix-neuf pour le second (26e à 147). Désireux de gagner en régularité au putting, Richard Jouven avait décidé de changer de putter pour ce deuxième tour. Mais, avec celui adopté, il n’a pas atteint l’objectif recherché puisqu’il n’a pas enquillé un seul putt pour birdie malgré quinze greens touchés en régulation.
Le joueur de Terre Blanche a aligné les pars (7) en début de partie en ne concrétisant pas deux bonnes occasions de birdie au 3 et au 4 avec des putts de deux et quatre mètres. Au 8, il a loupé sa seule mise en jeu de la partie en l’expédiant hors limites à gauche. Mais, en « boîtant » son chip, il s’en est sorti avec un bogey (+ 1). L’élève d’Alain Alberti a poursuivi sa série de pars sur les cinq trous suivants. En deux à cinquante mètres du green du 14, il a effectué une approche trop longue. Sa balle a terminé dans le rough. Son chip a dépassé le trou de cinq mètres et il n’a pas rentré le putt de retour. Sur les trois derniers trous, il a encore putté pour birdie mais aucun putt n’est tombé : « C’est dommage car le jeu a été correct, commente-t-il. J’étais un peu loin des drapeaux mais, habituellement, j’arrive à glisser un ou deux putts. Mais là, pas un. Je suis content de passer le cut. » Le Varois disputera deux tours de plus, une bonne chose dans la perspective des PQ2 qu’il jouera à Tarragona au début du mois prochain (du 7 au 10).
Romain Langasque, lui, se rendra à Valencia sur le Campo de Golf El Saler. L’Azuréen a été pénalisé par son driving aujourd’hui avec seulement deux drives sur le fairway. Après un bogey au 1 à cause d’une mise en jeu à droite, il a concédé un double au 4 après la perte de sa balle sur son premier drive. Il a réagi tout de suite par un birdie sur le par 3 d’après mais, il a enchaîné sur un bogey à la suite d’une attaque de green du 6 à droite dans le rough lui laissant un chip délicat en descente. Passé en 39 (+ 3), Romain Langasque a pris trois putts au 11 (+ 4). Il a déposé un coup de wedge à 1,5m du drapeau au 16 et enquillé le putt pour revenir à + 3. Mais, au 17, son deuxième coup a heurté un arbre et après un bon chip, il n’a pas mis le putt d‘1,5m pour éviter un autre bogey. Sur le 18, son drive a trop tourné à gauche et il a retrouvé sa balle à proximité du fairway du 1 avec un lie horrible. Il est parvenu à la dégager puis a continué à jouer en direction du départ du 1. Depuis le rough, il a exécuté un lob-shot à cinq mètres du trou et rentré le putt pour un par d’un autre monde : « Mon driving a été beaucoup moins performant qu’au premier tour, reconnaît-il. Il m’a été difficile de trouver les bonnes profondeurs en venant presque tout le temps du rough. J’étais donc assez loin des mâts. » Léonard Bem traverse une mauvaise passe. Il a sans doute besoin de prendre un peu de recul avec le golf pour recouvrer l’envie : « Je ne prends plus de plaisir sur un parcours », confie-t-il. En commençant par un double au 10 avec quatre putts, l’Angoumoisin ne s’est pas mis en confiance. Comme la veille, au fur et à mesure de ses échecs au putting à moins de deux mètres, il s’est agacé et a eu du mal à contenir sa frustration. Et le « trois putts » sur son dernier trou pour rater le cut d’un coup n’a rien arrangé non plus : « Il faut que je pratique un autre sport pour me vider la tête et penser à autre chose qu’au golf ». Gilles Bordonado a été, lui aussi, confronté à des problèmes de putting. Le Biarrot a entamé sa journée par trois bogeys dont deux à cause de trois putts : « Je me suis mis dans le rouge tout de suite », affirme-t-il. Après un birdie au 4, il a été piqué par une guêpe à un doigt. Un nouveau « trois putts » au 7 lui a coûté un quatrième bogey sur l’aller (+ 3). Pouvant encore espérer intégrer le top 40, le Basque a vu ses espoirs s’envoler au 13 : « Ce triple m’a tué, déclare-t-il. J’ai lâché mon tee-shot à droite et me suis retrouvé encore plus mal placé qu’hier sur de la terre. Mon lob-shot a roulé jusqu’au rough d’en face et j’ai pris encore trois putts après un chip médiocre. » Il a cependant terminé sur une bonne note avec deux birdies sur les trois derniers trous (16 et 18) : « C’est rageant car, je n’ai pas mal joué, ajoute-t-il. Mais, j’ai commis trop d’erreurs. » Thomas Boulanger, Thomas De Rooy et Paul Margolis ont terminé loin mais, ils sauront tirer de précieux enseignements de cette première expérience dans un tournoi professionnel. Anthony Snobeck et Clément Bérardo (141) partagent la deuxième place en compagnie de deux autres joueurs à quatre coups de l’Espagnol Eduardo Larranaga, toujours leader. Mathieu Decottignies-Lafon (144) a rétrogradé à la douzième place mais, il demeure dans le coup pour une place sur le podium.