Les Français ont apprécié le parcours du Benoni Country Club
South African Stroke-Play Championship au Benoni Country Club (du 4 au 7 février 2014)
Répartis dans trois groupes de quatre, les Français ont effectué leur première reconnaissance «jouée» du parcours qui accueillera mardi le South African Stroke-Play Championship.
Arrivés hier Mathieu Decottignies-Lafon, Romain Langasque, Grégoire Schoeb et tous les Boys n’ayant pas disputé le test-match contre les Sud-Africains n’ont pas encore totalement récupéré de leur long voyage. De plus, il leur faut s’habituer à l’altitude (Johannesburg se situe à 1753m), à la chaleur et à l’herbe et tout ça en deux jours !
Ils ont quand même effectué une bonne reconnaissance dans l’ensemble et beaucoup apprécié le parcours : « Il est très plaisant, commente Mathieu Decottignies-Lafon. Il récompense le jeu offensif intelligent. J’ai totalisé huit birdies pour un bogey. »
Associé à Romain Langasque dans un double en quatre balles meilleure balle contre Grégoire Schoeb et Joris Etlin, ils ont gagné par quinze birdies à deux !
« La « reco » s’est très bien déroulée, reconnaît Romain. Le parcours est superbe et très amusant. J’adore. Il est court donc il va falloir driver droit pour se créer de nombreuses opportunités de birdie. Les greens étant mous, la difficulté sera d’être précis dans les profondeurs. Le temps est beau, la température de 25°. »
Encore un peu fatigué, Grégoire Schoeb a été satisfait de son driving : « J’ai mis mes drives sur la piste et c’est bien le plus important sur ce parcours, confirme-t-il. Après, les deuxièmes coups sont courts et nous offre des occasions de nous mettre près des drapeaux. En revanche, il n’est pas évident de s’accoutumer au vol de la balle et au rough pour exécuter les chips. »
Léo Mathard a connu quelque difficultés sur les greens (trois fois 3 putts) et commis des erreurs de club bien compréhensibles : « Avec la chaleur et l’altitude, les balles volent davantage que chez nous, reconnaît-il. J’ai joué + 2 avec deux birdies et un eagle sur le 18. Mon driving est en place. J’aime bien ce golf. Après la partie, nous avons effectué un petit footing pour éliminer la fatigue. Je suis en forme. »
Pour Christophe Pottier, les deux reconnaissances ne seront pas de trop : « Il va falloir qu’ils s’adaptent à l’altitude, à la chaleur et au bermuda grass en deux jours, c’est peu, déclare l’entraîneur de l’équipe de France messieurs. Nous rendrons sans doute visite aux pros français engagés dans le Joburg Open car il se joue à vingt minutes de notre lieu de résidence. »
Alexander Levy, Gary Stal, Adrien Saddier et les autres pourront donc compter sur le soutien de leurs jeunes compatriotes.