Édouard España décroche sa plus belle victoire

Coupe Frayssineau-Mouchy au golf de Fontainebleau (du 20 au 22 avril 2012)

Il était le favori de Gary Stal, de Julien Brun et de quelques autres. Édouard España a confirmé leur pronostic en s’imposant cet après-midi sur un parcours de Fontainebleau balayé par un vent plus violent que les jours précédents. Le Bordelais a ainsi succédé au Lyonnais qui lui avait soufflé la victoire pour un coup l’an dernier dans cette coupe Mouchy.

Le père d'Edouard Espana a été le premier à féliciter son fils.

« Je suis très ému et honoré de remporter ce tournoi qui me tient à cœur, confie-t-il. Ce fut très serré. Mais j’ai beaucoup appris de ma défaite de l’année dernière. Aussi me suis-je appliqué à exécuter les coups les uns après les autres, à ne pas me préoccuper du score même quand Mathieu m’a rejoint en tête. »

Auteur d’un 71 ce matin (avec un birdie et un bogey) en ayant touché dix-sept greens en régulation, Édouard España est reparti pour le dernier tour en occultant les trois précédents, en restant rigoureux. Trois birdies et trois bogeys lui ont permis de conclure par un nouveau 71 et d’inscrire son nom au palmarès de cette épreuve prestigieuse, deux ans après son partenaire d’entraînement, Romain Wattel.

Adrien Saddier et Mathieu Decottignies-Lafon ont partagé la deuxième place. Après le premier tour de ce matin, l’un et l’autre comptaient deux coups de retard sur Édouard España (212). Et cet après-midi, le jeune Nordiste est revenu à la hauteur du Girondin après dix trous (- 1 total). Mais un double au 12 l’a freiné dans son élan : « J’ai drivé à droite et ma balle a atterri dans la lèvre du bunker, précise-t-il. Elle était collée. J’ai dû jouer un coup de 64° pour sortir. Et sur le green, j’ai pris trois putts. » Un birdie au 13 lui a permis de récupérer un point mais perdu tout de suite derrière à cause d’un deuxième coup trop long. « J’ai loupé trop de petits putts, regrette El Decott. Au final, ça m’a coûté un max de points. C’est rageant car le jeu était en place. »

Les putts ne sont pas tombés, non plus, pour Adrien Saddier. Dans la partie d’España, il s’est battu avec ses armes pour demeurer au contact. Mais il n’a pas toujours été récompensé : « La dernier tour a été rendu difficile par le vent, explique-t-il. D’ailleurs, les scores n’ont pas été très bas malgré un bon niveau de jeu. Je suis satisfait de mon tournoi et je félicite Doudou pour sa victoire. »

Avec Lionel Weber (69), la meilleure carte du dernier tour qui va le regonfler avant la Gounouilhou, Thomas Gambier (70) et Antoine Schwartz (70), Robin Sciot-Siegrist a été l’un des quatre joueurs à descendre sous le par cet après-midi. Sans son 75 d’hier qui l’a plombé, le joueur de Saint-Nom aurait pu se mêler encore plus à la lutte pour le titre. « Sur ce deuxième tour, je n’ai enquillé aucun putt pour birdie, déclare-t-il. Ça n’est pas rentré. » Son 73 de ce matin l’a mis en confiance : « Sans deux ou trois conneries, ça aurait pu être mieux. Mais j’ai plutôt bien joué et je me suis accroché. Cet après-midi, j’ai bien tapé la balle et j’ai terminé par deux birdies. »  Antoine Schwartz a amélioré ses scores à chaque tour. Peut-être qu’avec deux de plus, le Racingman aurait gagné : « Il n’a pas toujours été facile de s’adapter au vent, reconnaît-il. Je suis content de boucler le tournoi par un 70 après un premier tour moyen (74). J’ai effectué deux birdies dont un au 7 où j’avais abandonné deux points ce matin. J’ai bien géré le retour même si je ne suis pas parvenu à concrétiser mes occases de birdie. »

Demain ou, au plus tard mardi, tous vont rallier Granville pour reconnaître une dernière fois ce links qui accueillera les seize meilleures équipes de France à l’occasion de la Gounouilhou, le championnat de France par équipes de 1ere division messieurs.

Le classement final

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