La première et dernière participation au Doral d’Emie Peronnin
Doral-Publix Junior Golf Classic au Doral Resort (du 17 au 23 décembre 2012)
Longtemps diminuée par une blessure récurrente au poignet, Emie Peronnin a bien failli arrêter de jouer au golf. Scotchée à un index de 3, elle avait perdu sa motivation minée par l’état de son poignet et les douleurs réapparaissant à n’importe quel moment, même en tournoi.
Mais, la jeune Varoise reste une combattante et le démontre au poste d’arrière gauche de son équipe de handball du Val d’Argens. Les bons résultats et les victoires ainsi que la guérison de sa blessure l’ont aidée à recouvrer sa détermination sur les parcours.
Victorieuse à trois reprises en 2011, autant cette saison (Coupe Caillol, Grands Prix de la Grande-Motte et de Fontcaude) avec quelques places d’honneur (2e à Massane et à Valcros, 3e à Valescure), Emie a bouclé l’année 2012 à la 28e place du Mérite National (76e en 2011) avec un index de – 1.3.
Cette belle progression l’a donc incitée à s’inscrire au Doral-Publix : « J’en avais discuté avec mon père il y a quelques mois, précise-t-elle. Il m’avait donné son accord. Cette idée a mûri au fur et à mesure du déroulement de la saison. Et puis, c’est l’année ou jamais car, en 2013, je ne pourrai plus y participer. »
Très amie avec Émilie Alonso, sa partenaire dans l’équipe de Valescure, Emie Peronnin a profité d’un court séjour chez elle à son retour d’Arizona pour lui demander de précieuses informations sur cette compétition : « Émilie a dû la jouer trois ou quatre fois, poursuit Emie. Elle m’a donné pas mal de conseils, d’astuces et m’a offert ses carnets de parcours du Red Course et du Blue Monster. »
N’ayant plus disputé de tournoi depuis le Trophée des Régions au début du mois de novembre, elle s’est beaucoup entraînée à Valescure : « J’ai travaillé techniquement avec Raphaël Pellicioli notamment sur la posture et le driving, déclare-t-elle. A cause de mon poignet, j’avais perdu ma trajectoire naturelle en draw. Mais, à force de taper des balles, elle est revenue et avec elle, la confiance. J’ai aussi beaucoup progressé au petit jeu. »
Sereine, la Varoise ne se fixe aucun objectif de résultat sur ce tournoi : « Je vais faire de mon mieux en prenant du plaisir sur le parcours, indique-t-elle. Je pense que j’ai les moyens de tirer mon épingle du jeu. Le Doral, c’est que du bonus. »
Avec sa frappe de balle et sa puissance, Emie Peronnin pourrait attirer le regard de quelques coaches universitaires américains présents à Miami. L’an prochain, elle passera le baccalauréat et sera peut-être alors tentée de franchir l’Atlantique comme son amie Émilie Alonso.